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Le remplacement d’une incisive centrale par un implant

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Par le Docteur Frédéric MANOUKIAN
  Docteur en Chirurgie Dentaire
Docteur d’Université en Odontologie

Comme chacun le sait, le remplacement d’une simple incisive centrale supérieure est l’un des actes que nous redoutons le plus, dans la mesure où nous devons rétablir l’intégrité d’un sourire par rapport à une dent présente en bouche, et que le travail que nous sommes amenés à réaliser doit être, comme dans toute réalisation esthétique, parfaitement invisible.
C’est un challenge que nous avons été amenés à relever avec le cas de Madame Marie-Noëlle B., 40 ans en mars 2003, date à laquelle nous l’avons reçu en 1ère consultation.
Elle présentait, en palatin* de cette incisive, une importante voussure qui n’avait pas de cause apparente. Cette dent était dévitalisée, couronnée et la radiographie ne montrait pas de pathologie* particulière. (Radiographie n° 1)

Radiographie n° 1

Un lambeau* d’exploration fut  pratiqué et cette intervention mit en évidence la présence d’une fêlure palatine*, non visible à la radiographie, ce qui condamnait la dent. En fait, à l’anamnèse*, il apparaissait que cette dent avait été victime d’un choc plusieurs années auparavant et qu’une expertise émettait des réserves sur l’avenir de cette dent. Avant d’envisager son remplacement par la  technique implantaire que nous proposions, Madame Marie.Noëlle. B. s’était renseignée sur les possibilités de prise en charge des soins par les différentes assurances, passant d’expertise en contre-expertise, ce qui pris beaucoup de temps et qui explique que finalement, cette dent fut extraite le 3 novembre 2003. Nous avions pris, préalablement à l’extraction une empreinte, ce qui nous avait permis de sceller en place de manière extemporanée, un bridge collé. (Photographie n° 1 et 2)

Photographie n° 1 : Bridge avant collage.
Photographie n° 2 : Bridge collé en place.

Du fait de l’importante perte osseuse laissée par l’infection, après un long moment de cicatrisation pendant l’année 2004, une greffe fut proposée pour combler le déficit et accélérer la pose de l’implant. Une greffe en inlay* avec prélèvement mentonnier fut donc pratiquée le 9 mars 2005 par le Docteur Christian M. et il décida d’attendre 6 mois avant la pose d’un implant.
Le 15 septembre 2005, le Dr M. posa un implant en lieu et place de l’incisive centrale supérieure gauche. Cet implant, de la marque Nobel Biocare, modèle RP (regular platform), avait un diamètre de 3,75 mm sur une longueur de 13 mm. La vis de cicatrisation* fut posée en même temps, réalisant une intervention en un seul temps chirurgical. (Photographie n° 3, radiographie n°2)


Photographie n° 3 : Implant avec vis de cicatrisation.

Radiographie n° 2 : Implant en place, parfaitement ostéointégré.

Nous avons encore attendu quelques mois, pour avoir une bonne ostéointégration. Le 13 avril 2006, nous avons fait l’empreinte définitive du travail. Les photos suivantes montreront le matériel nécessaire à cette intervention. (Photographies 4 à 6):

Photographie n° 4 : Tournevis nécessaires.

Photographie n°5 : Analogue de l’implant.

Photographie n° 6 : Matériel nécessaire à l’empreinte.

On peut voir sur la  photographie numéro 5 que lanalogue* d’implant comporte un hexagone externe (diamètre 2,7mm, hauteur 0,7mm) qui évitera, par emboîtement de la couronne, tout mouvement de rotation. Nous devons donc enregistrer la position exacte de cet hexagone et pour cela, les transferts* d’empreinte sont également munis d’un hexagone interne qui s’adapte parfaitement sur l’analogue d’implant. (Photographies n° 7 et 8 )

Photographie n° 7 : Analogue d’implant et transfert d’empreinte.

Photographie n° 8 : Analogue et transfert connectés

La vis de cicatrisation est démontée et le transfert d’empreinte est vissé en bouche sur l’implant. Une radiographie est pratiquée pour s’assurer que le transfert est bien emboîté sur l’hexagone de l’implant (Photographie n°9 et radiographie n°3)

Photographie n°9 : Transfert vissé sur l’implant

Radiographie n°3 : Bonne jonction entre le transfert et l’implant.

Un porte empreinte est perforé en regard du transfert, essayé, puis l’empreinte est prise. Matériau d’empreinte : Express les Laboratoires 3M Espé. (Photographies 10, 11,12)

Photographie n° 10 : Porte empreinte perforé

Photographie n°11 : Essayage du porte empreinte en place.

Photographie n° 12 : Prise d’empreinte.

La tige du transfert est dévissée, l’empreinte dés-insérée. Nous vérifions que le transfert est bien entourée de produit et qu’il est parfaitement bloqué. (Photographie n° 13)

Photographie n° 13 : Empreinte transfert en place.

L’analogue d’implant est vissé en place en prenant soin de bien emboîter les hexagones entre eux. (Photographies n° 14 et 15)

Photographie n° 14 : Analogue vissé en place.

Photographie n° 15 : Analogue en place, bon emboîtement des hexagones.

Un mordu* (Ramitec) et une empreinte antagoniste sont réalisés. (Photographies n° 17 et 18)

Photographie n° 17 : Mordu en Ramitec


Photographie n° 18 : mordu et empreinte antagoniste.

Le laboratoire de prothèse  nous adresse dans un 1er temps l’élément de reconstitution transvissée en Zirconium ainsi que la chape en alumine fabriquée par CFAO selon le procédé Procera de la société Nobel Biocare. (Photographies n°19 et 20)

Photographie n° 19 : Pilier de prothèse en place

Photographie n° 20 : Essai de la chape en alumine.

Le travail est ensuite renvoyé en laboratoire, le choix de la teinte est effectué avec l’aide de notre ami prothésiste et le laboratoire nous renvoie le travail terminé. (Photographies n° 21 et 22)

Photographie n° 21 : Couronne de face.

Photographie n° 22 : Couronne face palatine.

Dans un 1er temps, nous mettons en place et vissons à 35N/cm² le pilier de prothèse. Le couple de serrage est donné par le contre-angle dynamométrique de la société Anthogyr*(Photographie n°23)

Photographie n° 23 : Contre-angle dynamométrique.

Une radiographie est pratiquée afin de vérifier la bonne adaptation du pilier de prothèse sur la tête implantaire. (Radiographie n° 4)

Radiographie n° 4 : Bonne adaptation du pilier de prothèse.

Après protection de la vis en obturant le puits d’accès avec une pâte à empreinte souple type « Putty » que l’on pourra retirer en cas de besoin,  la couronne définitive est scellée en place avec un ciment de scellement à base de verre-ionomère, ici le Fuji II* des Laboratoires GC. (Photographies n° 24, 25, 26)

Photographie n° 24 : Couronne scellée en place.

Photographie n° 25 : Vue globale.


Photographie n° 26 : Vue palatine.

On peut constater sur la photographie n° 24, que la gencive marginale est légèrement dyscolorée, dans la mesure où la couronne la repousse légèrement pour avoir une limite invisible. Nous pratiquons une radiographie finale pour vérifier l’absence de débordement du ciment de scellement. (Radiographie n°5)

Radiographie n° 5 : Contrôle.

Quelques jours après, nous revoyons Madame Marie-Noëlle B pour vérifier le résultat obtenu au final et surtout constater que la gencive avait repris sa coloration initiale : (Photographie n° 27)

Photographie n° 27 : Résultat après 2 semaines

En conclusion,

Certes, ce travail a été étalé sur 3 années. Compte tenu des circonstances, cela peut paraître très long mais entre le temps perdu en formalités administratives et le délai d’attente de cicatrisation osseuse après greffe et ostéointégration, la mise en place de la couronne définitive a été relativement rapide. Nous devons ajouter que jamais, Madame Marie-Noëlle B. qui s’est comportée en patiente exemplaire et coopérative, n’est restée sans prothèse provisoire et dès le premier stade de l’extraction, un bridge collé était immédiatement mis en place. Nous avons pu relever le challenge de réaliser un travail esthétique invisible et pour cela, nous devons remercier également notre partenaire, Ara Kadian, pour l’excellence de son travail.

Dr.Frédéric MANOUKIAN  http://dr-manoukian-frederic.chirurgiens-dentistes.fr/

 

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Albert HAUTEVILLE Né le 17 Octobre 1935 au Caire en Egypte. - 1949/1955 Etudes de la 4ième à la terminale au LYCEE BUFFON PARIS. - Baccalauréat 1ière Série Moderne M’. - Terminale Sciences Expérimentales. - 1955 PCB 4Certificats : Physique, Chimie, Biologie animale et Biologie végétale. - 1960 DIPLOME CHIRURGIEN DENTISTE Faculté de médecine de Paris + cursus libre Externat Médecine 2 ans. - 1960 à 1962 Service militaire : Ecole d’Officiers de Reserve et Exercice professionnel hospitalier (Hôpital Hyacinthe Vincent à Dijon) - 1960 Exercice privé à Dugny - 1964 à 1981 Exercice privé à Tremblay en France - 1966 à 1973 Attaché de consultation Hôpital Ste. Anne à Paris - 1966 à 1976 Formation en Sophrologie - 1967 Diplôme Implants Aiguilles - 1969 Certificat d’Enseignement Supérieur en Parodontologie - 1973 Création d’un Service de Parodontologie à l’Institut Eastman à Paris - 1973 à 1983 Formation en Occlusodontie en particulier avec les professeurs JANKELSON et RAMFJORD - 1974 Doctorat en Chirurgie Dentaire - 1974 Doctorat en Sciences Odontologiques - 1975 Nommé Expert auprès de la Sécurité Sociale - 1976 à 1984 Assistant à la Faculté de Paris V René Descartes Odontologiste Assistant des Hôpitaux de Paris - 1976 Chargé de cours au Diplôme Universitaire d’Implantologie Paris V - 1978 Diplôme Universitaire en Chirurgie Buccale Paris V - 1979 Diplôme d’Etudes et de Recherches en Odontologie, Paris V - 1981 Exercice en Cabinet privé à Paris 17ième - 1983 Publication du livre Manuel de Chirurgie Buccale Ed. Prélat - 1994 Exercice en Cabinet privé à Paris 8ième - 1996 Diplôme Universitaire Parodontologie Paris VII - 2001 Départ à la retraite - 2011 Création du blog Conseil Dentaire Dr. Hauteville 5.000 pages lues par jour avec un maximum à 7.000 Publication du Dictionnaire Lexique Dentaire Illustré Publication de Petit Atlas d’Anatomie Dentaire Publication du Petit Atlas de Dermatologie Buccale - 2019 Auteur du Etude sur la vie du Prophète Moïse intitulée Moïse et Toutankhamon. A fait 18 ans de psychanalyse personnelle et des formations en hypnose, sophrologie, training autogène, Gestalt-thérapie, bio-energie, sexologie, et dynamique de groupe. Son fils Jean Philippe Hauteville, Prothésiste Conseil, apporte sa collaboration à la réalisation de ce blog, au niveau de tout ce qui concerne la prothèse dentaire. Le Dr. Hauteville, retraité depuis 2001 souhaite mettre ses connaissances et son expérience à la disposition de tous ceux qui le désirent, professionnels ou grand public, et répondre aux questions que voudront poser les lecteurs directement sur le blog. Publier des articles, regroupant les réponses aux interrogations des patients durant 40 ans, et des cours pour les étudiants en odontologie rendus accessibles à tous.

15 COMMENTS

  1. je dois subir un curetage, j’ai eu une parodontite qui s’est bien améliorée avec une perte osseuse à deux endroits de la mâchoire, deux prothèses en haut qui ne tiennent plus, les incisives du bas de même( 3sur4), avec déchaussement de la moitié de la gencive. Il m’est proposé de mettre des dents provisoires avec crochet, en attendant l’évolution. Quel est votre position…Faut il avant envisager un examen du squelette ? avant toute intervention. J’ai été opéré des cervicales 17 Ans Auparavant.

    • Pour que je puisse vous donner une réponse fiable, envoyez moi des radios sur « DR.H@conseildentaire.com »avec vos questions. Les radiographies numériques peuvent être envoyées directement par mail. Les radiographies sur support argentique doivent être photographiées en les fixant sur une vitre bien éclairée: horizontales D ou R à gauche, G ou L à droite et envoyées en pièces jointes.

  2. Bonjour Docteur,

    Je me permets ce message pour vous parler de mon fils âgé de 16ans et qui est né avec une incisive centrale unique , un peu grosse et située au milieu de la gencive. Il a exprimé le souhait d’avoir une dentition ( et un sourire )  » normal », nous nous sommes donc approchés d’un ortho prothésiste qui , après mûre réflexion nous a conseillé d’extraire cette dent pour la remplacer par deux incisives plus petites.Le résultat sur modèle en plâtre semble correct, mais je me pose beaucoup de questions sur l’avenir de ces implants ( complications) , la douleur que cela peut entrainer, ainsi que le temps pour que tout ce soin soit terminé. J’aimerais donc savoir si vous avez déjà rencontrer un cas similaire et si la solution proposée vous semble la meilleure .
    Merci d’avance de votre réponse.

    • Pour que je puisse vous aider vraiment, il faut m’envoyer une photo et des radios récentes sur «conseil-dentaire@orange.fr».Le mieux serait une radio panoramique Les radiographies numérisées peuvent être copiées sur clef USB et envoyées directement par mail. Les radiographies sur support argentique doivent être photographiées en les fixant sur une vitre bien éclairée: horizontales D ou R à gauche, G ou L à droite et envoyées en jpg en pièces jointes. Renvoyez vos questions en même temps pour que je sache de quoi il s’agit.

  3. bonjour docteur je met des couronnes tout le haut de la machoir ,en gros toutes les dents du haut le docteur me propose tout en ceramo zircone , puis je mettre celle de devant en alumine et ceux de derriere en zirconne , le mariage peut se faire entre les differents composite .
    merci cordialement .

  4. Bonjour, ma mère vient de s’arracher une incisive en tombant par terre. Combien de temps ça va prendre pour qu’elle retrouve son sourire ? Et surtout combien ça coûte ?

  5. Bonjour Docteur,
    J’ai eu 2 implants incisives 21 et 11 posés en 2008 qui ont remplacés un bridge. La racine 21 avait été fracturée antérieurement. Mon praticien a parfaitement traité mon cas avec comblement de bio oss.
    Mais depuis quelques mois une infection sur la 21 est apparue, la radio révèle une perte d’os.
    Je prends donc des antibiotiques. J’ai pourtant une bonne hygiène dentaire. Mon praticien me propose une nouvelle chirurgie parodontale avec pose de membrane Geistlich .
    Qu’en pensez vous ? Merci d’avance

    • oui, si cela peut redonner de l’os sur l’implant… ce n’est pas sûr mais c’est une chance à tenter!

      • Mais quelle est la cause de l’infection selon vous ?
        Comment prévenir les récidives ?
        Un traitement d’antibiotiques local régulier peut il être une solution ?
        Je suis un peu désemparée car mon praticien pense que les couronnes seront à refaire
        à cause de la hauteur gingivale.
        Merci de votre réponse
        Catherine Clare

        • Pour que je puisse vous aider vraiment, il faut m’envoyer des radios récentes sur « conseil-dentaire@orange.fr ». Les radiographies numérisées peuvent être copiées sur clef USB et envoyées directement par mail. Les radiographies et scanners sur support argentique, doivent être photographiées en les fixant sur une vitre bien éclairée, et en interposant un papier calque derrière: horizontales D ou R à gauche, G ou L à droite et envoyées en format jpg en pièces jointes. Renvoyez vos questions en même temps pour que je sache de quoi il s’agit.

  6. Bonjour,
    A 33 ans, après avoir passé de nombreuses avec une incisive manquante (latérale supérieure) et différents appareils temporaires j’ai enfin franchis le pas et fait poser un implant accompagné d’un traitement d’orthodontie avec aligneurs transparents (écart entre les incisives).
    Les 2 traitements ont été réalisés en parallèle avec un temps avec une vis de cicatrisation puis une couronne temporaire et la couronne finale après approximativement 2 mois approximativement.
    4 mois plus tard, le traitement orthodontique suivant toujours son cours, alors que tout allait bien, la couronne se met a bouger, étant a l’étranger, je ne peut voir mon dentiste que 4 jours plus tard.
    Lors de la visite, il me dit que la vis interne c’est desserrée, il extrait donc la couronne en tirant très fort dessus a plusieurs reprises (légèrement douloureux).
    Après avoir réinstallé la couronne il me dit que il y a un problème et que l’implant bouge, ses explications étant plutôt vagues sur la cause de la détérioration de l’os.
    Il me propose une période d’observation de 2 à 3 mois pour voir si l’os se consolide et ensuite voir si il faut un nouvel implant ou non.
    Pour le moment, je fais très attention a solliciter l’implant le moins possible bien aidé par mes aligneurs.
    Ma première question serait de savoir si il y a en effet une chance pour que cela se consolide ou alors si il serait plus judicieux d’extraire l’implant au plus vite, laisser l’os se reformer et ré-implanter?
    Seconde question sur la cause du desserrage de la vis?
    Comment cela peut il se produire?
    Est-ce le mouvement de l’implant (non détecté avant) qui a fait desserrer la vis ou le desserrage de la vis qui a déstabilisé l’implant?
    Enfin dernière question, se peut-il que le dentiste ait endommagé l’implant en extrayant la couronne?
    Merci d’avance de vos conseils,
    Cordialement
    (le sujet de cette incisive est très sensible chez moi m’ayant empêché de sourire pendant de nombreuses années)

    • – mon expérience personnelle m’a appris qu’il vaut mieux déposer un implant qui bouge avant de perdre de l’os autour, et s’il y a de la place, remettre tout de suite un implant de calibre supérieur
      – les vis se désserent souvent et c’est la raison pour laquelle je conseille de laisser un petit puits d’accès pour les resserrer sans faire de dégâts. Voila ce que je dis dans l’article consacré à la prothèse implantaire:
      « Le desmodonte joue le rôle d’un amortisseur, la dent est fixée de façon souple à l’os, alors que l’implant l’est de façon rigide. Il s’en suit que si on fait bridge mixte implants-dents, le bridge risque de bouger d’un côté et pas de l’autre, d’où descellements. Il faut donc en tenir compte dans la conception architecturale des bridges mixtes.
      La transmission des forces entre la prothèse et l’implant est plus forte qu’avec une racine naturelle. Il s’en suit que les prothèses sur implants ont une plus grande tendance à se desceller. On a donc pris l’habitude de faire des prothèses vissées sur implants, mais il n’en reste pas moins que les vis se desserrent. Il est donc préférable de prévoir un puits d’accès pour pouvoir resserrer la vis en cas de nécessité. Le prothésiste doit donc prévoir un petit trou dans la dent, au dessus de la tête de la vis, que l’on bouche en dernier avec un peu de cire et du composite. Cela permet en cas de dévissage de retirer le composite et d’avoir un accès direct à la vis pour la resserrer. »
      – la dépose de la couronne peut peut mobiliser l’implant.
      https://conseildentaire.com/2013/05/19/les-paricularites-de-la-prothese-implantaire-par-le-dr-a-hauteville/

      • Bonjour,
        Merci beaucoup de votre réponse.
        J’ai un peu des doutes, mais il semblerait que se soit la vis qui s’est encore dévissée.
        L’implant bouge un peu mais d’après les dires du dentiste tout vas bien.
        Sa méthode de test étant de frapper sur la couronne pour voir si c’était douloureux (aucune douleur).
        J’ai donc demandé au dentiste de percer un trou et non de tirer dessus pour enlever la couronne.
        Pour le moment, retour a la vis de cicatrisation pour éviter de charger l’implant.
        J’ai demandé a avoir une facette dans mes aligneurs transparent pour combler le trou lorsque je les portes.

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