Home Dossier La salive et les glandes salivaires. Dossier.

La salive et les glandes salivaires. Dossier.

14526
9
SHARE
Glandes salivaires (medecine-et-santé).

Article remis à jour le 23/06/2021.

La salive et les glandes salivaire sont d’une importance capitale dans la physiologie et la pathologie de la bouche.

Je n’ai pas le souvenir, que l’on ai insisté durant mes études sur l’importance de la salive, et même durant ma longue carrière hospitalo-universitaire on n’en a pas beaucoup parlé.

Ce n’est que maintenant, avec la réflexion que ce blog m’amène à faire, que je me rend compte de son importance: j’ai donc décidé de reprendre les anciens articles que j’avais écrit sur le sujet, d’en faire une synthèse, de compléter, et de tout regrouper en un seul chapitre.

1. Les glandes salivaires.

1.1. Anatomie.

Les glandes salivaires sont paires. Il y en a trois paires: les parotides qui sont derrière l’angle de la mâchoire presque sous le lobe de l’oreille, les sous maxillaires qui sont sous la mâchoire en dessous des molaires inférieures, et les sublinguales qui sont sous la langue dans le plancher de la bouche. De plus, il existe  de très nombreuses petites glandes salivaires accessoires disséminées un peu partout sous la muqueuse buccale.

Glandes salivaires (medecine-et-santé).

La parotide déverse sa sécrétion par le canal de Stenon qui débouche sur la face interne de la joue entre les deux premières molaires supérieures.
L’artère et le nerf facial sont très intriqués dans la parotide ce qui rend la chirurgie très délicate.

1- Artère faciale
2- Nerf facial (VII)
3- Artère carotide

La glande sous maxillaire, maintenant appelée sub-mandibulaire) se draine par le qui  débouche dans la  sous la langue, ainsi que la sublinguale qui a plusieurs points de  (canal de Rivinus). Chaque glande accessoire a son propre canal excréteur.

Illustrations tirées du MANUEL D’ONDONTOLOGIE CHIRURGICALE (ed. Prelat). A. HAUTEVILLE ET A. SEBBAN
Les glandes salivaires annexes.
Ce sont de minuscules glandes salivaires composées de quelques acini qui sont disséminées partout sur la muqueuse et dont le rôle est la lubrification et l’humidification.

1.2. Histologie.

Le tissus glandulaire est formé d’un entassement d’acini qui sécrètent la salive.
Histologie d’une glande salivaire (univ.ency-education.com)
Détail histologique d’un acinus (univ.ency-education.com).

Les acini se déversent dans des canaux excréteurs qui débouche sur un canal central.

1.3. Physiologie. La salive.

La salive a un rôle d‘humidification et de lubrification de la muqueuse buccale, un rôle digestif également car elle contient des enzymes digestifs, et  un rôle antiseptique et immunologique.

La salive est composée à 99% d’eau, de mucopolysaccharides divers, de sels minéraux et d’une multitude d’autres substances qui en font un liquide physiologique marqueur de l’individu. On peut y faire des dosages comme dans le sang et y déceler la présence de drogues et de médicaments, des hormones y sont présentes, d’où la grande influence du cycle menstruel sur la muqueuse buccale. L’ADN peut être recherché dans la salive.

Le ph salivaire, c’est à dire son acidité varie de légèrement acide, 6,5, à légèrement alcaline, 7,5, la neutralité étant à 7. Le taux idéal se trouverait vers 6,8 c’est à dire très légèrement acide.
La salive s’acidifie pendant les repas, si bien que le brossage tout de suite à la fin du repas est contre indiqué, car il étale la salive et favorise une légère attaque de l’émail des dents.  Il est donc préférable d’attendre 30 minute après un repas pour le brossage des dents.

2. Pathologie.

Les glandes salivaires présentent diverses pathologies, les plus courantes étant la  Elle peuvent aussi présenter des infections virales ou bactériennes, ou être atteintes de tumeurs bénignes ou malignes.

2.1. La xérostomie.

Xérostomie, du grec: xéro=sec, stoma=bouche. La xérostomie est la conséquence d’une hyposialie, c’est à dire d’une diminution de la salivation.
Il y a de multiples causes à ce problème qui devient souvent très gênant surtout la nuit:
–   en premier lieu l’âge; dès la soixantaine, la sécrétion salivaire diminue.
– de nombreux médicaments freinent la salivation, et bien sûr plus on avance en âge, plus on en prend.
–   la consommation de tabac, d’alcool, de plats épicés.
–   la respiration buccale pendant le sommeil ou même durant la journée.
–   le port de prothèses mobiles compressives sur les canaux sécréteurs.
– les infections et inflammations de la muqueuse buccale qui peuvent d’ailleurs être la cause ou la conséquence du manque de salive.
–   les professions ou l’on parle beaucoup.
–   les radiothérapies de la région péri-buccale.
–   le syndrome de Sjögren- Gougerot.

Sjögren- Gougerot. (revue médicale suisse).

Traitement de la xérostomie.
Il n’est généralement pas possible d’arrêter les médicaments qui diminuent la salivation, parce qu’ils traitent des problèmes de santé majeurs (hypotenseurs, antidépresseurs, somnifères, médications psychiatriques), on ne peut qu’essayer d’ajuster la dose. Il faut donc supprimer toutes les autres causes et tenter d’augmenter par ailleurs le volume salivaire:
–   mâcher du chewing gum sans sucre
–   sucer des pastilles acidulées sans sucre
–   boire beaucoup d’eau
–   prendre des sialogogues (substances qui font saliver)
SULFARLEM® S 25 (anetholtrithione)
1 comprimé matin midi et soir pendant les repas
effets secondaires: légères diarrhées, flatulences,
coloration des urines
SALAGEN® 5 mg (pilocarpine) 1 comprimé 3 fois par  jour
TEINTURE DE JABORANDI   20 à 30 gouttes 2 à 3 fois par jour (n’est plus en vente dans les pharmacies).
Attention les médicaments pour faire saliver sont souvent contre-indiqués en cas de glaucome.
Actuellement le médicament le plus prescrit est la Pilocarpine (chlorhydrate de Pilocarpine en 2,5 ou 5 mg).

On peut utiliser localement des sprays de salive artificielle comme l’ARTISIAL®  ou l’ORAL-BALANCE®. Le patient peut aussi tout simplement avoir une bombe d’EVIAN sur la table de nuit et pulvériser un peu d’eau en bouche à chaque réveil.

La sécheresse buccale peut entraîner une augmentation  du nombre de caries et de leur vitesse d’évolution.

2.2. Le Syndrome des polycaries.
J’ai déjà dit que le pH (potentiel hydrogène), c’est à dire l’acidité ou l’alcalinité de la salive était important.
Il est important de se rappeler qu’un pH de 7 est le pH parfaitement neutre. De 0 à 7=acide, de 7 à 14=alcalin (c’est à dire basique) .
Le pH du sang ne peut pas trop varier sous peine d’accidents graves pouvant aller jusqu’à la mort: il doit obligatoirement rester entre 7,32 et 7,42. C’est à dire alcalin. L’acidose sanguine est une complication grave.
Le pH urinaire varie entre 6,5 et 7,5. Un excès d’acidité indique un effort de l’organisme pour ne pas trop s’acidifier, le sang ne pouvant pas varier, ce sont les autres réserves alcalines qui compensent et les acides qui s’éliminent.
Le pH de la salive varie aussi entre 6,5 et 7,5. Comme je l’ai dit dans de précédents articles, un pH acide donnera plus de caries et un pH alcalin plus de tartre, donc plus de maladies parodontales. Un pH très légèrement acide à 6,9, quasiment neutre est idéal. Vous pouvez mesurer votre pH salivaire en achetant en pharmacie des petites bandelettes de papier buvard avec un indicateur.

Le reflux gastrique est très acide et acidifie le milieux buccal. Contrairement aux idées reçues le reflux gastrique peut passer totalement inaperçu et concerne beaucoup plus de personnes qu’on ne le croit. 90 % de la population mondiale, et 50 % de celle de France, est contaminée par l’Hélicobacter Pylori qui est responsable de la quasi totalité des problèmes gastriques humains, et par conséquent acidifie la salive. Il faudrait commencer par faire faire des tests pour l’Hélicobacter à toute personne atteinte de polycaries. (HELI-KIT®).
Je ne suis pas loin de croire que la majorité des personnes atteintes de polycaries sont infectées par l’Helicobacter Pylori. Le syndrome des polycaries commence souvent à l’adolescence et comme par hasard l’age de contamination à cette bactérie se situe vers 10-12 ans
La diminution du flux salivaire acidifie la salive, tout ce qui stimule la salivation l’alcalinise.
Le syndrome de Sjögren-Gougerot, de nombreux médicaments, et l’âge diminuent le flux salivaire, d’où acidification.
Le sucre lors de sa fermentation se dégrade en dérivés acides et favorise de ce fait la carie.

2.3. La lithiase salivaire.
N’importe quelle glande salivaire peut faire un calcul qui obture partiellement ou totalement le canal excréteur, même les glandes salivaires accessoires.. La symptomatologie est généralement assez claire, car la salive est surtout sécrétée au moment des repas et c’est donc à cette occasion que les douleurs et les gonflements vont se manifester. En fonction du siège de la douleur et de la tuméfaction, on peut avoir une idée de la glande concernée. Un examen minutieux de l’ostium, c’est à dire de l’orifice d’écoulement du canal salivaire de la glande suspectée montre généralement une zone inflammatoire périphérique. Le diagnostic sera confirmé par une radiographie simple ou par une sialographie c’est à dire une radiographie avec injection de produit de contraste.
Sialographie de la glande sous maxikkaire (radiologie–Lyon-9.com)
Sialographie de la parotide avec un calcul(med.unv-rennes 1.fr)
Calcul salivaire dans le canal de Wharton   (docteur.top)

Les glandes salivaires accessoires ou GSA ont aussi une pathologie et 2% des calculs salivaires y sont localisés, avec une plus grande fréquence pour la face interne de la lèvre supérieure.

Les divers traitements peuvent être :
-médicamenteux avec des sialogogues, comme pour la xérostomie.
– Un antispasmodique comme le phloroglucinol (SPASFON®) pour relâcher les contractions du canal excréteur, et un anti-inflammatoire pour lutter contre l’inflammation.
-Traitement physiques par éclatement du calcul par onde de choc aux ultrasons (lithotritie), ou destruction ou extraction du calcul à l’aide de sondes intra-canalaires.
-Traitement chirurgical par incision et extirpation du calcul.

2.4. Les infections.

Elles sont généralement consécutives à un ralentissement de la salivation ou à la présence d’un calcul qui permet la remontée de micro-organismes dans le canal. On peut ainsi avoir une whartonite, inflammation du canal de Wharton, ou une parotidite, infection de la glande parotide. Les oreillons, maladie infantile, sont une parotidite d’origine virale.
Les sialoadénites sont des inflammations, qui peuvent n’être ni bactériennes ni virales, dues à une xérostomie consécutive à la prise de médicament, à la maladie de Sjögren-Gougerot, ou à une radiothérapie.

2.6. Les tumeurs.
Les tumeurs des glandes salivaires sont bénignes dans 70% des cas. Il s’agit généralement d’adénomes pléiomorphes ou tumeurs mixtes, qui touchent une majorité de femmes de plus de 40 ans, ou d’adénolymphomes qui touchent en majorité les hommes. L’adénome pléiomorphe présente un risque de dégénérescence cancéreuse de 5% et l’adénolymphome de 1%.

30% des tumeurs des glandes salivaires sont cancéreuses, et c’est surtout la parotide la plus touchée. Le diagnostic est fait surtout grâce à une ponction biopsie.
Le traitement se fait par chirurgie, radiothérapie ou chimiothérapie, et parfois par une combinaison de ces divers moyens.
La chirurgie de la parotide est extrêmement délicate car plusieurs branches du nerf facial la traversent et risquent d’être lésées lors de l’intervention. Il faut s’adresser à un chirurgien très expérimenté en ce domaine  et spécialiste en glandes salivaires , car des paralysies faciales peuvent être définitives et très disgracieuses.

3. La contamination par la salive.

Une sexualité épanouie est un gage de bonne santé physique et mentale. Il faut donc éviter de culpabiliser certaines pratiques sexuelles ou de déclencher des comportements phobiques. Mais il faut aussi informer afin de permettre de prendre certaines précautions pour vivre sans angoisse.

Les contacts buccaux et bucco-génitaux peuvent être source de contamination.

La mononucléose, ou « maladie du baiser »est la première maladie  transmissible par la salive et touche surtout les adolescents qui s'embrassent sur la bouche et les bébés contaminés par la mère. Elle est due au  virus d’Epstein-Barr dit EBV (virus proche de celui de l’herpès). IL semblerait que 50 % des enfants de moins de 10 ans l’ont eus et 75% des adolescents. Chez les adultes 90%. C’est donc une maladie parfaitement bénigne d’autant plus discrète qu’on l’attrape jeune.
Il s’agit d’une prolifération dans le sang des globules blancs « mononucléaires ».
Les symptômes font souvent  croire à une angine: mal de gorge, ganglions, fièvre et grande fatigue. Il est quand même important d’en faire le diagnostic car chez l’adulte elle peut donner des complications dont en particulier un éclatement de la rate qui est justement l’organe qui fabrique les mononucléaires. Il est donc recommandé de ne pas pratiquer de sport pendant la maladie et quelque temps après.
Il n’y a pas de traitement spécifique, mais une antibiothérapie peut s’avérer nécessaire en cas de surinfection bactérienne.

La grippe se transmet par la bouche et la salive.

Les mycoses buccales se transmettent par les contacts buccaux et bucco-génitaux .

L’herpès se transmet de bouche à bouche. L’herpès buccal ne se transmet pas aux organes génitaux (SH1) mais l’herpès génital (SH2) peut se transmettre à la bouche. Une bouche contaminée par le SH2 peut transmettre l’herpès aux organes génitaux.

Herpès des lèvres.

La tuberculose est hautement transmissible par les crachats, donc par la bouche.

La syphilis a heureusement pratiquement disparu grâce aux antibiotiques, mais à l’époque ou j’ai fait mes études, le chancre syphilitique buccal était un grand classique des questions d’examen.

Le HPV papillome humain est transmis par un virus qui touche essentiellement la zone génitale et anale, mais peut se transmettre aussi à la bouche par des contacts directs. Il est considéré comme la première MST et apparaît de plus en plus tôt car les adolescents pratiquent les contacts bucco-génitaux et se contaminent dès l’age de 12-13 ans. Il est responsable du cancer du col de l’utérus, et il existe maintenant un vaccin pour les jeunes filles à faire très tôt avant tout contact sexuel. On pense que de nombreux cancers de la gorge, des amygdales, du voile du palais, et du pharynx sont dus au HPV. Il faut donc procéder à l’exérèse systématiques de tous les papillomes bucco-pharyngés.

Le SIDA transmis par le HIV n’est pas transmissible par la salive, ce qui a fait dire que le SIDA n’est pas transmissible par le baiser. Je pense qu’il faut moduler cette affirmation: le HIV est transmissible par le sang, il peut donc être transmis par des saignements de gencives ou des gerçures des lèvres. La contamination par la bouche est donc possible. Le HIV peut être transmis par un contact bucco-génital s’il y a saignement de part et d’autre.

D’une manière générales, toutes les IST (MST) sont transmissibles par la salive, car il peut toujours y avoir du sang dans la salive ou sur les lèvres.

Il en est de même pour l’hépatite C.

L’hépatite B aussi est très contagieuse: le  partage d’une brosse à dents peut suffire.

Le gonocoque, blennorragie ou »chaude-pisse »peut être transmis par la bouche lors de relations bucco-génitales.

Les maladies spécifiques de la sphère oro-pharyngée:
Angines, blanches ou rouges.
Parodontites et caries sont peu contagieuses et dépendent du contexte individuel et de l’hygiène de chacun.
La gastro entérite aussi est transmissible par la bouche.

Les leucokératoses, le lichen plan et les aphtes ne sont pas contagieux.

Si vous êtes amenés à faire du bouche-à-bouche ou du bouche-à-nez pour réanimation, interposez un tissus ou un mouchoir en papier propre entre votre bouche et celle de la personne que vous devez secourir. Cela vous évitera de mauvaises surprises!

 

SHARE
Previous articleLa dépose d’un implant.
Next articleLes bains de bouche.
Albert HAUTEVILLE Né le 17 Octobre 1935 au Caire en Egypte. - 1949/1955 Etudes de la 4ième à la terminale au LYCEE BUFFON PARIS. - Baccalauréat 1ière Série Moderne M’. - Terminale Sciences Expérimentales. - 1955 PCB 4Certificats : Physique, Chimie, Biologie animale et Biologie végétale. - 1960 DIPLOME CHIRURGIEN DENTISTE Faculté de médecine de Paris + cursus libre Externat Médecine 2 ans. - 1960 à 1962 Service militaire : Ecole d’Officiers de Reserve et Exercice professionnel hospitalier (Hôpital Hyacinthe Vincent à Dijon) - 1960 Exercice privé à Dugny - 1964 à 1981 Exercice privé à Tremblay en France - 1966 à 1973 Attaché de consultation Hôpital Ste. Anne à Paris - 1966 à 1976 Formation en Sophrologie - 1967 Diplôme Implants Aiguilles - 1969 Certificat d’Enseignement Supérieur en Parodontologie - 1973 Création d’un Service de Parodontologie à l’Institut Eastman à Paris - 1973 à 1983 Formation en Occlusodontie en particulier avec les professeurs JANKELSON et RAMFJORD - 1974 Doctorat en Chirurgie Dentaire - 1974 Doctorat en Sciences Odontologiques - 1975 Nommé Expert auprès de la Sécurité Sociale - 1976 à 1984 Assistant à la Faculté de Paris V René Descartes Odontologiste Assistant des Hôpitaux de Paris - 1976 Chargé de cours au Diplôme Universitaire d’Implantologie Paris V - 1978 Diplôme Universitaire en Chirurgie Buccale Paris V - 1979 Diplôme d’Etudes et de Recherches en Odontologie, Paris V - 1981 Exercice en Cabinet privé à Paris 17ième - 1983 Publication du livre Manuel de Chirurgie Buccale Ed. Prélat - 1994 Exercice en Cabinet privé à Paris 8ième - 1996 Diplôme Universitaire Parodontologie Paris VII - 2001 Départ à la retraite - 2011 Création du blog Conseil Dentaire Dr. Hauteville 5.000 pages lues par jour avec un maximum à 7.000 Publication du Dictionnaire Lexique Dentaire Illustré Publication de Petit Atlas d’Anatomie Dentaire Publication du Petit Atlas de Dermatologie Buccale - 2019 Auteur du Etude sur la vie du Prophète Moïse intitulée Moïse et Toutankhamon. A fait 18 ans de psychanalyse personnelle et des formations en hypnose, sophrologie, training autogène, Gestalt-thérapie, bio-energie, sexologie, et dynamique de groupe. Son fils Jean Philippe Hauteville, Prothésiste Conseil, apporte sa collaboration à la réalisation de ce blog, au niveau de tout ce qui concerne la prothèse dentaire. Le Dr. Hauteville, retraité depuis 2001 souhaite mettre ses connaissances et son expérience à la disposition de tous ceux qui le désirent, professionnels ou grand public, et répondre aux questions que voudront poser les lecteurs directement sur le blog. Publier des articles, regroupant les réponses aux interrogations des patients durant 40 ans, et des cours pour les étudiants en odontologie rendus accessibles à tous.

9 COMMENTS

  1. Bonsoir Docteur,

    Mon fils de 12 ans a un kyste plus ou moins collé à la glande salivaire sous maxillaire.
    On parle de lui retirer la glande salivaire.
    Dans ce cas pensez vous que cela peut avoir une influence sur la quantité et la qualité de la salive ?

    • Je ne suis pas spécialiste en glandes salivaires mais je suis étonné qu’on ne puisse pas retirer le kyste en sauvegardant la glande: peut être vaudrait-il mieux prendre un deuxième avis. Meilleur service à Paris à la Salpétrière.

  2. Rebonjour,

    J’ai évoqué mon possible RGO sur l’un de vos autres posts. Je suis en train de me demander si je ne souffre pas de calculs car la gêne que je rencontre (hypersalivation acide côté SADAM) est en outre assez nouvelle. Mon généraliste s’est contenté de me dire que c’était rare sans chercher à aller plus loin. Qui consulter en priorité dans un tel cas ?

    • Les symptômes que vous indiquez: boule dans la gorge , langue chargée et hyper salivation sont bien ceux du RGO. Vous avez des régurgitations acides, qui brûlent votre œsophage et votre pharynx ce qui fait gonfler la muqueuse, l’acidité vous fait saliver par réflexe à l’acide et votre langue est aussi brûlée par l’acide. Consultez un gastro entérologue pour faire une fibroscopie gastrique.

    • Veuillez s’il vous plait me signaler les problèmes afin que je puisse y remédier.
      La difficulté vient du fait que le blog est déficitaire et que pour le remettre à jour on me demande 1500 € que je ne peux pas payer de ma poche…

LEAVE A REPLY