Comme je l’ai répété aux étudiants pendant bon nombre d’années, les deux étapes les plus importantes de la chirurgie sont l’incision et la suture.
L’incision, car un mauvais tracé peut donner une mauvaise visibilité et un mauvais accès, source d’erreurs et d’échecs. De mauvaises sutures peuvent lâcher ou créer des brides cicatricielles.
J’ai déjà publié un long article sur incisions et sutures, (voir:ICI) mais étant extrait d’une revue, sa présentation n’est pas bien adaptée pour un blog. Je vois par les questions, que mes lecteurs sont intéressés par le côté technique de la profession. J’ai donc décidé de reprendre en détail l’instrumentation chirurgicale, puisque la chirurgie est, enfin a été, mon point fort.
Pour pratiquer des sutures il faut des pinces pour saisir les tissus mous et les maintenir fermement (ces pinces sont aussi des pinces à disséquer), du fil et une aiguille, une pince porte-aiguille pour saisir fermement l’aiguille, et des ciseaux pour couper le fil une fois le noeud bien serré.
La pince dite « précelles » doit avoir des extrémités soit avec des griffes soit à mors striés pour que le lambeau saisi ne glisse pas. Pour un lambeau de pleine épaisseur (avec périoste*) une pince à griffes. Pour un lambeau d’épaisseur partielle (sans périoste), beaucoup plus fragile, une pince à mors striés dite « atraumatique ».





Dans de prochains articles nous aborderons tout le matériel nécessaire pour les sutures.
Bookmarked your fantastic website. Fabulous work, unique way with words!
Very efficiently written story. It will be useful to anybody who employess it, including me. Keep up the good work – can