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La relation praticien patient.

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Allô maman bobo!

J’ai reçu un mail qui commençait par cette phrase, et j’ai eu envie d’écrire un article sur la relation praticien patient pour parler de ce que le patient attend de son dentiste. Et puis, quand j’y ai pensé un peu plus , je me suis dit qu’il fallait aussi dire ce que le dentiste attend de son patient.

Si je veux être complet, ça va être difficile et long; mais ça tombe bien, je suis retraité et j’ai du temps, et j’ai envie qu’on arrête la langue de bois et qu’on dise les choses comme elles sont.

Je pense aussi que c’est l’occasion exceptionnelle donnée aux lecteurs, et aux praticiens (!), de s’exprimer en toute liberté  et de dire ce qu’ils pensent de façon anonyme,  sous forme de commentaires au bas de cette publication.

LE PATIENT ET SON DENTISTE.

Il faut d’abord que je précise une chose: je n’ai aucune expérience des soins dentaires en tant que patient: j’ai toutes mes dents, aucune dévitalisées, 4 petites obturations en bouche, jamais subi d’extraction, jamais subi d’anesthésie locale en bouche. J’ai eu des extractions de dents de lait sans anesthésie étant enfant. Mais pour la médecine et la chirurgie, j’ai eu le temps en 80 ans d’expérimenter un peu tout!!!
Vu mes 45 années passées au contact des patients, et encore plus mes mes 4 ans de blog à raison d’une cinquantaine de messages par jour, je me sens autorisé à parler au nom des patients.

Comment les patients voient-ils leur dentiste?

  • Toujours débordé, pressé, carnet de rendez-vous plein plusieurs mois à l’avance, toujours en retard, n’a jamais le temps de parler, c’est avec l’assistante qu’on peut parler le plus.
  • Très intéressé par l’argent, pas malhonnête mais, cherche toujours à gagner le plus possible.
  • L’aspect du cabinet dentaire, et du matériel ultramoderne compte énormément.
  • Certains préfèrent les dentistes jeunes et dynamiques, d’autres préfèrent ceux qui sont plus expérimentés. Une grande majorité reste très attachée au vieux dentiste qui les soigne depuis leur enfance.
  • Mais ils veulent quand même un dentiste à jour dans ses connaissances.
  • Certains, hommes ou femmes préfèrent les dentiste hommes, d’autres les femmes. Une majorité disent que cela leur est égal mais je n’y crois pas. Certains ont besoin de la tendresse et de la complicité d’une mère, d’autres ont besoin de l’autorité et de la sécurité d’un père.

Qu’est que le patient attend de son dentiste?

  • Que le praticien soit compétent et à jour des derniers avancements de la science, qu’il ait une bonne renommée
  • Qu’il ne lui fasse pas mal
  • Qu’il le reçoive rapidement
  • Qu’il soit à l’heure à ses rendez-vous
  • Qu’il ne soit pas trop cher et qu’on soit bien remboursé; que les devis soient clairs et respectés
  • Qu’il soit calme et sûr de lui, qu’il ne crie pas après son personnel, qu’il respecte les règles d’hygiène et d’asepsie.
  • Qu’il écoute et parle à son patient et donne un maximum d’explications et qu’il ne prenne pas de décision importante sans l’en informer
  • Qu’il ne lui mette pas n’importe quoi en bouche!
  • Qu’il le soigne mais ne le juge pas
  • Qu’il ne sente ni la transpiration, ni le tabac, ni l’ail

Qu’est-ce que le dentiste attend de son patient?

  • Qu’il lui permette de gagner sa vie, puisqu’il est là pour ça!
  • Qu’il ne soit pas pusillanime, phobique, geignard et pleurnichard. Qu’il ne soit pas agité, qu’il ne bouge pas tout le temps, qu’il ne pousse pas sans cesse avec la langue, qu’il ne salive pas trop et n’ait pas de réflexes nauséeux.
  • Qu’il soit propre, qu’il ne sente pas mauvais, qu’il se soit brossé les dents et pas mangé d’ail. Qu’il n’ait pas bu « un p’tit rhum », 3 cafés et fumé 4 cigarettes pour se donner le courage d’affronter son rendez-vous chez le dentiste.
  • Qu’il n’attende pas d’avoir mal pour consulter, qu’il n’attende pas la veille des vacances pour se décider, qu’il ne rate pas ses rendez vous et qu’il soit à l’heure.
  • Qu’il ne soit pas radin, qu’il ne discute pas les prix, qu’il paie ce qu’il doit, qu’il ne demande pas trop de délais de paiement, qu’il ne donne pas de chèque sans provision.
  • Qu’il soit aimable avec le personnel.
  • Qu’il écoute, comprenne et exécute les soins d’hygiène qui lui sont conseillés

La relation praticien patient : aspect psychologique.

Après avoir volontairement dit les choses assez crûment, voyons maintenant comment les choses se passent sur le plan psychologique. Nous les occidentaux, pensons de façon logique, c’est à dire actuellement encore pour quelques temps, de façon « Cartésienne » (les choses changeront peut être avec la physique quantique!). Mais l’inconscient ne connait pas René Descartes: il pense par images, probablement comme les animaux, donc plus par symboles, et nos rêves sont bien là pour en témoigner.

La relation du praticien avec son patient est très complexe: elle relève de la relation parent enfant, plus particulièrement « mère-enfant ». Qui « soigne » l’enfant dès sa naissance? sa mère!  Donc, d’une certaine manière symbolique, le praticien est une mère. S’il est un domaine qui rattache à la mère, c’est bien la bouche! (le sein, le biberon) ce qui renforce encore plus la relation mère-enfant chez le dentiste. Que le praticien et le patient soient homme ou femme n’y change rien, c’est le symbole qui compte. Le praticien doit être la « bonne mère » qui prend « soin » de son enfant, et si par malheur il devient la « mauvaise mère », rien ne va plus.
Qu’est ce que le transfert?
Le patient doit « aimer » son praticien c’est à dire établir un transfert positif à son égard. Le praticien doit être « bon » pour le patient, il nous est impossible de travailler dans le transfert négatif. Rien de « bon » ne peut venir d’un praticien « mauvais » .
Le psychanalyste peut travailler dans le transfert négatif: il essaiera de faire comprendre au patient pourquoi la relation aux parents est négative. Nous, nous ne pouvons pas, nous ne sommes pas là pour analyser le patient mais pour le soigner. C’est pour cela que je pousse toujours les personnes qui n’ont plus confiance en leur praticien à en changer au plus vite.
Même une prothèse posée en bouche est d’une certaine manière un prolongement du praticien: un objet « bon » ne vient que de quelqu’un de « bon ». Le prolongement de quelqu’un de « mauvais » ne peut être que « mauvais ».
Et le contre transfert?
C’est pareil! lorsque le praticien n’aime pas un patient, rien ne va! Pour que tout aille bien, il faut qu’il lui soit sympathique! Sauf que le praticien peut essayer de comprendre ce qui cloche dans sa relation avec  son patient et contrôler et maîtriser son attitude.

Il n’en reste pas moins que dans notre profession qui comporte une grande part d’habilité manuelle, et une évaluation subjective dans l’établissement du diagnostic, du traitement et de la réalisation de ce dernier, l’état émotionnel du praticien et du patient comptent énormément. Toute la journée nous en avons des exemples:
– comment prendre une empreinte correcte sur un patient qui a des nausées? ce n’est pas la faute du patient! mais… ni  celle du dentiste, mais…
– comment faire un travail précis et délicat sur un patient qui bouge tout le temps?
– comment travailler à sec sur un patient qui salive éperdument dès qu’on lui met quelque chose en bouche?
– comment évaluer les tests thermiques sur un patient qui sursaute pour un oui pour un non?
-comment le praticien doit il évaluer qu’il a assez cureté les tissus carieux? quand la curette crisse comme on nous l’a enseigné?.. comment savoir si la dentine encore un peu molle est infiltrée de bactéries ou pas? comment savoir si on s’approche trop de la pulpe ou pas? comment évaluer s’il vaut mieux mettre un ciment en fond de cavité? il n’y a aucun instrument de mesure dans ce domaine! tout est subjectif et dépend de l’état émotionnel du dentiste ce jour là! Et de la bonne collaboration du patient: est ce qu’il fait « ah! » parce qu’il a mal? ou parce qu’il a peur? le « ah » est le même!

Il reste encore trop d'empirisme dans notre métier et dans ce monde moderne où tout ou presque devient possible, il devient un peu inquiétant pour le patient, et pour le praticien, d’être à la merci d’un évaluation subjective, ou d’un geste mal contrôlé.

Si un jour le praticien se réveille avec une migraine qui va le persécuter du matin au soir, il risque de faire tout faux!!!…et justement ce jour là il a des implants près du nerf mandibulaire à poser!!!…et l’intervention a été programmée depuis des mois!!!…et patient est prémédiqué!!!…impossible de reporter le rendez…

On m’a annoncé la mort de ma mère, pendant l’extraction d’une dent de sagesse incluse très compliquée sous anesthésie locale: j’ai réussi à terminer et le patient ne s’est aperçu de rien!

Bon voila! ça fait un mois que je suis sur cet article: je vais m’arrêter, et je n’en suis même pas satisfait! je pense que le seul moyen de le compléter c’est de le faire vous même, patients et praticiens, en disant ce que vous avez à dire ci dessous en commentaires…je compte sur mes amis et mes fidèles du blog pour avoir le courage de commencer le débat!

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Albert HAUTEVILLE Né le 17 Octobre 1935 au Caire en Egypte. - 1949/1955 Etudes de la 4ième à la terminale au LYCEE BUFFON PARIS. - Baccalauréat 1ière Série Moderne M’. - Terminale Sciences Expérimentales. - 1955 PCB 4Certificats : Physique, Chimie, Biologie animale et Biologie végétale. - 1960 DIPLOME CHIRURGIEN DENTISTE Faculté de médecine de Paris + cursus libre Externat Médecine 2 ans. - 1960 à 1962 Service militaire : Ecole d’Officiers de Reserve et Exercice professionnel hospitalier (Hôpital Hyacinthe Vincent à Dijon) - 1960 Exercice privé à Dugny - 1964 à 1981 Exercice privé à Tremblay en France - 1966 à 1973 Attaché de consultation Hôpital Ste. Anne à Paris - 1966 à 1976 Formation en Sophrologie - 1967 Diplôme Implants Aiguilles - 1969 Certificat d’Enseignement Supérieur en Parodontologie - 1973 Création d’un Service de Parodontologie à l’Institut Eastman à Paris - 1973 à 1983 Formation en Occlusodontie en particulier avec les professeurs JANKELSON et RAMFJORD - 1974 Doctorat en Chirurgie Dentaire - 1974 Doctorat en Sciences Odontologiques - 1975 Nommé Expert auprès de la Sécurité Sociale - 1976 à 1984 Assistant à la Faculté de Paris V René Descartes Odontologiste Assistant des Hôpitaux de Paris - 1976 Chargé de cours au Diplôme Universitaire d’Implantologie Paris V - 1978 Diplôme Universitaire en Chirurgie Buccale Paris V - 1979 Diplôme d’Etudes et de Recherches en Odontologie, Paris V - 1981 Exercice en Cabinet privé à Paris 17ième - 1983 Publication du livre Manuel de Chirurgie Buccale Ed. Prélat - 1994 Exercice en Cabinet privé à Paris 8ième - 1996 Diplôme Universitaire Parodontologie Paris VII - 2001 Départ à la retraite - 2011 Création du blog Conseil Dentaire Dr. Hauteville 5.000 pages lues par jour avec un maximum à 7.000 Publication du Dictionnaire Lexique Dentaire Illustré Publication de Petit Atlas d’Anatomie Dentaire Publication du Petit Atlas de Dermatologie Buccale - 2019 Auteur du Etude sur la vie du Prophète Moïse intitulée Moïse et Toutankhamon. A fait 18 ans de psychanalyse personnelle et des formations en hypnose, sophrologie, training autogène, Gestalt-thérapie, bio-energie, sexologie, et dynamique de groupe. Son fils Jean Philippe Hauteville, Prothésiste Conseil, apporte sa collaboration à la réalisation de ce blog, au niveau de tout ce qui concerne la prothèse dentaire. Le Dr. Hauteville, retraité depuis 2001 souhaite mettre ses connaissances et son expérience à la disposition de tous ceux qui le désirent, professionnels ou grand public, et répondre aux questions que voudront poser les lecteurs directement sur le blog. Publier des articles, regroupant les réponses aux interrogations des patients durant 40 ans, et des cours pour les étudiants en odontologie rendus accessibles à tous.

16 COMMENTS

  1. Tout d’abord félicitations honoré confrère pour cet excellent article et aussi pour le blog sur lequel je suis tombé par hasard, en faisant une recherche sur le terme conseil dentaire. Je rêve depuis plusieurs années d’animer un blog de ce genre, mais étant encore en activité, le temps me fait cruellement défaut.
    L’article est en tout cas plein de vérités, bravo

    • Cher confrère, merci pour vos encouragements, sachez que les portes de ce blog vous sont largement ouvertes si vous avez envie d’y collaborer!

  2. Je me suis bien amusee en lisant cet article! Il y manque (!) une nouveaute. Les FORUMS. Aujourd’hui, les patients ecrivent des opinions sur leurs medecins, leurs dentistes, leurs chirurgiens, dans des forums. Ils recommandent, deconseillent, accusent. Je ne sais pas si c’est le cas en France, ou je n’habite pas, mais dans pratiquement tous les pays que je connais, on peut lire ces commentaires qui a mon sens devraient etre interdits: eminemment subjectifs, et l’Accuse n’a pas droit de reponse..

  3. Ah bien c’est gentil de me répondre et en plus d’effacer mon commentaire..un simple non et je comprends..

  4. cet article est fort bien écrit, il est difficile de savoir si son dentiste est bon ou non…Travaillant dans le secteur hospitalier, étant pharmacienne, vos remarques valent pour bon nombre de praticiens, techniciens etc…
    L’envie du travail bien fait, la rigueur, le souci du patient sont bien variables selon les praticiens…et un praticien aimable avec son patient n’est pas forcement meilleur ou plus rigoureux , il est seulement aimable c’est tout.
    Personnellement je n’ai pas trouvé le dentiste idéal car je suis toujours méfiante ; le travail sera t il bien fait ?
    Je pense que vous étiez un excellent dentiste votre blog témoigne d’une sorte d’engagement à bien faire le travail et à aider les patients. Vous n’exercez plus c’est bien dommage.
    merci pour votre blog

    • J’ai eu l’occasion d’avoir à faire à plusieurs dentistes. J’ai vu une évolution au cours des 40 dernières années
      Je les vois pressés par le temps.
      Vous parlez dans votre article de faire asseoir le patient avant de l’emmener sur le fauteuil, j’ai connu ça tout au début. Aujourd’hui c’est panoramique, allez sur le fauteuil ouvrez la bouche et suivant la demande on vous invite à aller voir ailleurs sans courrier.
      Refus de finir les soins de la part de plusieurs praticiens(exemple bout de composite qui gêne). Refus de soins de la part de plusieurs autres.
      Une dentiste m’a dit un jour qu’elle ne soignait pas les carries… un autre m’a expliqué que les carries n’etaient pas rentables. J’ai l’impression que la tendance change et que c’est le dentiste qui choisi ses patients.
      Vous parlez dans un autre article du fait qu’il est possible à votre âge d’avoir toutes ses dents. Je pense que c’est tout à fait exact mais que cela relève aussi de l’aide du dentiste. Quand j’ai changé de dentiste j’ai appris que toutes mes molaires étaient carriées c’était la première fois que l’on me faisais des radios des dents. 2 mois auparavant mon ancien dentiste me disais que toit etait ok. Il me suivait depuis plus de 10 ans et faisait l’éloge de son travail à chaque rdv. Je faisait des controles tous les 6 mois….
      Merci pour votre blog.

  5. Tout d’abord, merci et bravo pour le travail que vous faites sur ce site et avant tout pour votre engagement, votre démarche de partage et de transmission. Mais ayant lu en détail votre parcours, je suis certain que vous savez tout le bien du partage.

    Ma question:
    j’ai eu des prothèses à 4 incisives et 1 canine du haut. et 5 implants molaires du bas 3 gauche 2 a droite.
    Il me semble que mon occlusion n’est pas normale. c’est a dire que lorsque je serre les dents normalement, seules les incisives se touchent. par contre , si j avance un peu la mâchoire inférieure , le contact est presque total.
    En effet , je trouve que lorsqu’on sert les dents allongé dans le fauteuil les mâchoires ne sont pas placées au même endroit que si on est a la verticale. d’ou une différence. qu’en pensez vous?

    • c’est absolument exact, mais votre dentiste le sait et normalement il en tient compte
      lisez ICI
      j’espère que vous avez trouvé les réponses à vos questions, sinon reformulez moi la question qui manque

  6. Merci de mettre en mot cette réalité, d’offrir cette aide pour créer un lien plus humain entre les uns et les autres.

  7. Bonjour Docteur et merci pour tous vos excellents conseils.
    Après la perte d’un bridge il m’a été préconisé de faire des implants. J’étais à deux doigts de faire ce traitement en Hongrie pour des raisons financières quand mon dentiste m’a proposé un devis que j’ai trouvé tout à fait acceptable. Après la pose des implants, je le retrouve pour la suite des opérations et il m’annonce qu’une anomalie sur mes devis a empêché le prix des piliers d’apparaître et que je dois ajouter 3600€ aux 2 devis qu’il m’a donnés et sur lesquels ils sont bien notés mais sans aucune somme en face ! Les devis sont signés par lui. Reconnaissant son erreur, il me propose une remise de 20% ce qui me parait très peu par rapport au fait que l’addition est maintenant bien plus salée que je ne l’avait supposé et que, si j’avais été correctement informé dès le départ, j’aurais opté pour la Hongrie. Le plus troublant de l’affaire c’est qu’il m’a refait les devis avec les montants qui apparaissent bien cette fois mais les références sont différentes. A ce stade mes questions sont les suivantes :
    – Pensez-vous qu’il soit possible qu’il ne se soit pas rendu compte de l’erreur alors qu’il a signé les deux devis (2 x 3 implants + piliers + couronnes) ?
    – Suis-je en droit d’exiger une remise plus importante voire la gratuité des piliers dans un tel contexte ?

    • Ceci est une question de droit qui n’est pas dans ma compétence, je pense que vous devriez pouvoir obtenir mieux, mais il faut vous adresser à un avocat.

  8. Bonsoir,

    Je viens de découvrir ce blog passionnant ! Ce que vous dites sur la relation praticien-patient, qui symbolise le lien mère/enfant est très juste et je m’y reconnais beaucoup. Le lien de confiance est fondamental pour que les soins aboutissent. Trouver ou retrouver cette « mère suffisamment bonne » n’est pas évident… Certains schémas se rejouent des deux côtés, c’est une bonne chose que vous sensibilisiez les praticiens à cet aspect central de leur pratique.

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