Article remis à jour le 23/06/2021.
Pulpe et pulpites: il y a encore trop de confusion sur ces sujets et je vois qu’il faut encore clarifier les explications pour éliminer les idées fausses qui circulent sur le net.
Je vais donc refaire un exposé complet sur ce sujet, qui servira aussi pour les étudiants.
Les deux causes principales de lésions de la pulpe des dents, sont la caries, et les traumatismes mécaniques ou chimiques des dents.
Tout d’abord revoyons un peu l’anatomie, l’histologie et la physiologie de la pulpe, cela nous aidera à mieux comprendre la pathologie.
QU’EST QUE LA PULPE DENTAIRE?
1° ANATOMIE DE LA PULPE.
Nous verrons plus loin qu’elle contient différentes sortes de cellules.
Notons tout de suite, que cet organe pulpaire est alimenté par un passage très étroit à la pointe de la racine (apex)passant par un trou très étroit, le foramen apical.
La partie la plus importante de la pulpe est la « chambre pulpaire » dont le plafond présente des excroissances correspondant aux cuspides: les « cornes pulpaires ». Le « plancher pulpaire » donne naissance aux canaux radiculaires qui contiennent la « pulpe radiculaire »qui se rétrécit de plus en plus pour passer par le trou qui s’appelle le « foramen apical ».
Ce qu’il faut remarquer du croquis ci-dessus, pour bien comprendre le processus de la pulpite, c’est d’une part le peu d’épaisseur de la dentine au dessus des cornes pulpaires, et d’autre part la finesse du foramen apical par lequel passent tous les vaisseaux qui irriguent la dent.
2° HISTOLOGIE DE LA PULPE.
La pulpe est un tissu très vascularisé et innervé, contenant de nombreuses fibres conjonctives, des cellules diverses, dont les odontoblastes qui génèrent la dentine, des fibroblastes qui fabriquent les fibres de collagène, et les fibres élastiques, ainsi que des cellules sanguines de défense immunitaire. La matière fondamentale est formée de protéines et de glycoprotéines.
Ce sont les odontoblastes, alignés à la limite entre la pulpe et la dentine qui fabriquent la dentine et qui sont susceptible de réparer une lésion des tissus durs. Mais cette réparation se fait vers l’intérieur, c’est à dire que les odontoblastes reculent et le volume de la pulpe diminue: d’où une rétraction de cornes pulpaires, et un rétrécissement des canaux pulpaires, sous l’effet des agressions et, dans une certaine mesure, avec l’age.
La masse de la pulpe est riche en vaisseaux capillaires, en terminaisons nerveuses, et en fibres élastiques.
3° PHYSIOLOGIE DE LA PULPE.
La pulpe est l’équivalent de la moelle osseuse, c’est la partie la plus active de la dent, chargée d’entretenir la « vie » de la dent, d’où le terme de « dévitaliser » une dent lorsque qu’on retire le tissu pulpaire, et de dent « morte » ou « mortifiée »en cas de « nécrose » pulpaire.
La particularité de la pulpe est d’être un tissu mou, élastique, enfermé dans un espace de tissus durs, rigides, de volume fixe, alors que le volume de la pulpe elle même peut varier en fonction de la quantité de sang qu’elle contient.
Les variations thermiques vont provoquer des vasodilatations ou des vasoconstrictions intrapulpaire qui vont faire varier le volume de la pulpe dans une cavité qui ne change pas de volume. D’où une compression ou décompression des terminaisons nerveuses qui vont transmettre des signaux douloureux au cerveau.
La pulpe n’est pas la seule partie « vivante » de l’organe dentaire, il y a aussi le ligament alvéolodaire ou « desmodonte » qui est lui aussi très richement innervé et irrigué. Il existe une étroite relation pulpe/desmodonte. Toute compression du desmodonte va écraser les vaisseaux qui pénètrent dans le foramen apical et entraîner une diminution du flux sanguin pulpaire (ischémie). L’inflammation du desmodonte provoquera une hyperhémie dans un premier temps, puis une ischémie par congestion de la pulpe.
PATHOLOGIE DE LA PULPE DENTAIRE.
Diagnostic, sémiologie, classification et pronostic des pulpites.
LE DIAGNOSTIC des pulpites dépend essentiellement des tests que l’on fait subir à la dent pour évaluer l’état de la pulpe.
1°Tests thermiques.
– Froid: mettez un coton tige mouillé au congélateur pendant 1 à 2 heures et appliquez le sur la dent à tester, en faisant bien attention de ne toucher que cette dent, et attendez qu’une douleur se déclenche.
Si la douleur est tout de suite violente = pulpite.
Si la douleur met un petit laps de temps à se déclencher et est « raisonnable » = normal.
Si la douleur met plusieurs secondes à arriver et est faible = calcification de la pulpe.
Si malgré votre insistance il n’y a aucune douleur = mortification.
– Chaud: mettez 1 minute au four au micro-ondes un coton-tige imprégné d’eau et faites les mêmes tests que pour le froid.
2°Tests électriques:
Certaines dents vivantes sont très calcifiées et ne réagissent pas aux test thermiques, il faut alors utiliser un « pulp tester » qui envoie des chocs électriques, mais seuls les dentistes ont cet appareil.
3° Tests mécaniques.
– Pression: prenez une baguette en bois (crayon ou baguette chinoise) et serrez les dents dessus en sélectionnant dent par dent. Vous verrez si elle est douloureuse à la pression.
– Percussion: avec le manche métallique d’un couteau, percutez latéralement vos dents, puis verticalement, et évaluez la différence entre les dents saines et celle à tester.
– Mobilisation: prenez la dent entre le pouce et l’index et mobilisez la, vous verrez si ça fait mal et si elle est mobile.
Mobilité 1, mobilité latérale perceptible au toucher = normal
Mobilité 2, mobilité latérale moins d’un mm
Mobilité 3, mobilité latérale plus d’un mm
Mobilité 4, mobilité axiale = phase terminale, dent à extraire.
CLASSIFICATION ET SÉMIOLOGIE.
1° EFFRACTION ACCIDENTELLE DE LA PULPE.
En cours de soin d’une carie, ou lors de la taille d’un inlay ou d’une couronne sur dent vivante, il peut arriver qu’une corne pulpaire soit effleurée par la fraise de l’opérateur, il n’y alors pas encore de pulpite, mais l’absence de digue va inévitablement provoquer une contamination bactérienne et la pulpite va se déclencher. Il faut donc poser tout de suite une digue, procéder à une désinfection soigneuse et non agressives pour la pulpe. On pourra alors considérer qu’il s’agit d’une pulpite réversible et agir en conséquence.
2° PULPITE AIGUË RÉVERSIBLE:
Pulpite séreuse partielle ou pulpite sub-aiguë.
Si une carie profonde (dentinite profonde) atteint la pulpe ou s’en approche de trop, la dent se trouve contaminée par les bactéries présentes dans la cavité et il y a inflammation de la pulpe.
Comme pour toute inflammation, le corps réagit en augmentant l’irrigation sanguine (hypérhémie) : les vaisseaux sanguins se dilatent, et le processus de pulpite est enclenché.
La dent présente une sensibilité à la température supérieure à la moyenne. L’air frais au contact de la dent suffit déjà à déclencher la douleur. Dans le cas d’une pulpite aiguë séreuse, la dilatation des vaisseaux capillaires entraîne l’apparition de granulocytes et de sérum. A ce stade la pulpite peut encore être réversible. Les douleurs sont surtout provoquées et commencent à être spontanées.
Dans le cas d’une pulpite aiguë réversible , la dent réagit au sucré, au froid et au chaud. Les douleurs ne sont que de courte durée. Le test de sensibilité est positif. La vitalité pulpaire peut être préservée. Cette forme aiguë de la pulpite est encore réversible.
En l’absence de soins, la pulpite aiguë évolue en pulpite séreuse totale qui n’est pas réversible.
3°PULPITES NON RÉVERSIBLES.
C’est la rage de dents difficilement supportable. Les douleurs sont violentes surtout en position couchée ou lorsque le patient baisse la tête. La douleur est généralement exacerbée par le froid et le chaud, ou curieusement par fois soulagée par le froid ou le chaud.
La pulpite aiguë suppurée ou pulpite jaune est due à l’activation des enzymes protéolytiques à l’origine d’une formation de pus ; elle se caractérise par des douleurs intenses. A ce stade la dent commence à être sensible à la percussion latérale.
La pulpite chronique s’installe avec des crises douloureuses sporadiques qui finissent par disparaître progressivement car on arrive à la nécrose pulpaire. Il peut exister une pulpite hyperplasique bourgeonnante avec un polype qui envahit la cavité de la carie et peut même déborder en dehors.
La pulpite peut revêtir deux aspects: la pulpite aiguë (la rage de dents) ou la pulpite chronique. La pulpite aiguë cause une des douleurs les plus intolérables qui soient et ne passe donc jamais inaperçue, elle oblige à la dévitalisation, c’est à dire l’amputation de l’organe pulpaire. Ce n’est pas le cas de la pulpite chronique qui donne des petites douleurs intermittentes et parfois pas de douleurs du tout. En l’absence de traitement l’une comme l’autre aboutissent à la mortification de la pulpe, pourquoi?
Parce que la pulpe se trouve logée dans une cavité non extensible et qu’elle est alimentée par un paquet vasculo-nerveux qui passe par un étranglement, le foramen apical, situation qui ne permet aucune vasodilatation ou hyperhémie qui favoriserait un processus de cicatrisation. Au contraire, un afflux sanguin bloque la circulation et aboutit à la nécrose pulpaire par asphyxie.
La non-élasticité de la dent contraste avec l’élasticité du ligament desmodontal. Sous l’effet d’un traumatisme brutal ou d’un micro-traumatisme répété, la dent bouge ou s’enfonce dans son alvéole. Le paquet vasculo-nerveux peut être sectionné, étiré ou écrasé de façon brutale ou répétitive et progressive. Le résultat final est le même: la pulpe se mortifie. Un traumatisme brutal, ou un micro-traumatisme répété aboutissent à une mortification pulpaire.
La « pulpite a retro » est une inflammation d’origine parodontale, l’invasion bactérienne se faisant par le desmodonte provocant une congestion à l’apex de la dent qui obture le foramen apical ce qui entraîne la pulpite et la nécrose.
La gangrène gazeuse pulpaire est l’infection de la pulpe par des bactéries anaérobies (clostridium perfringens) qui se caractérise par le dégagement d’une odeur putride très forte, qui peut occasionner un oedème gazeux par emphysème de tissus mous environnants la dent causale (œdème volumineux, dur, et crépitant).
Après la nécrose pulpaire commencent les complications apicales qui sont hors du sujet des pulpites.
TRAITEMENTS DES PULPITES
1° EXPOSITION TRAUMATIQUE DE LA PULPE:TRAITEMENT.
Comme nous l’avons vu plus haut, une effraction accidentelle d’une corne pulpaire peut se faire lors de la fracture traumatique d’une dent, où lors de tailles pour diverses raisons d’une dent par un praticien.
Dans ce cas là, le coiffage « direct » de la pulpe est le traitement de choix.
Évidemment, le travail doit être fait sous digue, à l’abri total de la salive et dans des conditions d’asepsie parfaites.
Une anesthésie locale peut être nécessaire, mais parfois on peut s’en passer.
Laver la dent et la cavité au sérum physiologique stérile, puis avec une solution de chlorhexidine à 0,05 % pour désinfecter.
Il est important que la pulpe ne saigne plus au moment du coiffage, il faut donc maîtriser le saignement par tamponnement avec des boulettes de coton stériles.
Recouvrir la corne pulpaire avec de l’hydroxyde de calcium Ca(OH)².
Poser un fond de ciment épais de 2 mm en verre ionomère, et lorsqu’il est pris, poser par dessus un composite.
En cas de fracture de la couronne on peut recoller le fragment s’il a été récupéré.
Le taux de réussite est de 92% à 3 ans.
2° PULPITES RÉVERSIBLES:TRAITEMENT.
La difficulté est d’apprécier la réversibilité de la pulpite, et le degrés d’infiltration de la dentine au contact de la corne pulpaire. La technique du coiffage indirect est exactement la même que celle indiquée plus haut, sauf que le taux de réussite tombe à 35 % justement en raison des difficultés évoquées.
La technique consiste à poser, dans les même conditions que pour le coiffage direct (digue, asepsie…etc…) un pansement provisoire pour 6 à 8 semaines, qui peut être du KASLOGEN, un peu compliqué à poser, ou de l’IRM.
Au bout du délai, la dent est testée, et si tout va bien, on taille une cavité en laissant une partie du pansement au fond au contact de la corne pulpaire. Rappelons en passant, que le fond de cavité ne peut pas être un eugénate si on pose un composite par dessus car l’eugénol empèche la prise du composite: il faut donc interposer un ciment verre-ionomère.
3° PULPITES IRRÉVERSIBLES: TRAITEMENT.
Dans les cas de pulpites irréversible, la pulpectomie et le traitement canalaire sont inévitable: c’est ce qu’on appelle la « dévitalisation » de la dent.
Le déclenchement du processus inflammatoire, puis l’envahissement bactérien de la pulpe, ou la suppuration, rendent toute conservation vitale de la pulpe impossible.
Pour les pulpites inflammatoires nombreuses tentatives de pulpotomies ont été tentées, mais les indications et le poucentage de réussites restent bas car la méthode est peu sûre.
3° LA PULPOTOMIE.
Qu’est-ce que la pulpotomie?
La pulpotomie est l’éviction partielle de la pulpe d’une dent, en opposition avec la pulpectomie qui est l’exérèse de toute la pulpe dentaire. On ne retire que la pulpe de la chambre pulpaire et on laisse la pulpe des canaux radiculaires. On remplit alors la chambre pulpaire avec un ciment spécial à base d’hydroxyde de calcium, pour conserver la vitalité de la pulpe radiculaire. Malheureusement 9 fois sur 10, au bout de quelques années la pulpe radiculaire se nécrose et la dent s’infecte.
Le principe est le même que pour le coiffage pulpaire: mettre au contact de la pulpe un produit qui permette aux odontoblastes de produire de la dentine.
L’obturation de la chambre pulpaire se fait avec un hydroxyde de calcium.
Cette technique très aléatoire garde des indications restreintes:
– dents temporaires non infectées
– pulpe saine exposée après traumatisme
– dent monoradiculée rectiligne à canal radiculaire large
– dent immature à apex ouvert, en attendant une meilleure fermeture de l’apex.
4° LA NÉCROSE PULPAIRE: TRAITEMENT.
Pourquoi une dent mortifiée ou dévitalisée devient-elle grise?
La pulpe est très irriguée, les globules rouges qui contiennent de l’hémoglobine infiltrent les fibrilles de la dentine. Lorsque la pulpe est détruite, les globules restent dans les fibrilles et l’hémoglobine dégénère, comme dans un hématome, en donnant des composés colorés foncés en bleu, jaune, et vert (bilirubine, biliverdine, rubigine) ce qui donne à la dent un reflet grisâtre ou verdâtre, parfois bleuâtre.
Toute dent qui devient grise spontanément est suspecte de mortification et doit être examinée très attentivement.
Une dent mortifiée doit obligatoirement recevoir un traitement radiculaire, sinon elle s’infectera inéluctablement.
Je reçois régulièrement des messages me disant qu’il faut « dévitaliser » une dent mortifiée! ON NE PEUT PAS DÉVITALISER UNE DENT MORTE!!! On doit faire un traitement radiculaire « endodontique ».
Pour être plus clair, il faudrait remplacer, pour le grand public, le terme « dévitaliser » par le terme « dépulper », ou parler d’une « amputation pulpaire » d’une dent qu’elle soit vivante ou morte.
Le blanchiment des dents dépulpées peut maintenant se faire par voie interne en utilisant du peroxyde d’hydrogène très concentré dans la chambre pulpaire. Malheureusement le résultat n’est pas stable, il faut le refaire tous les ans. La solution de la pose d’une facette en céramique semble plus durable.
Et pour en terminer avec le bêtises qu’on lit sur internet, voici le refrain:
FAUT-IL EXTRAIRE TOUTES LES DENTS DÉVITALISÉES?
Cette question me paraît tellement incongrue que j’ai longtemps hésité à la poser, mais il faut y répondre : trop d’idées fausses circulent sur internet, il faut faire le point sur le sujet de façon sérieuse.
Tout d’abord je voudrais préciser une chose: dévitaliser une dent est un échec, c’est parce que nous ne savons pas (encore) faire autrement que nous dévitalisons une dent. L’idéal serait de pouvoir soigner la pulpe, ou de pouvoir greffer du tissu pulpaire lorsque celle-ci est endommagée. Mais nous ne savons pas encore le faire, espérons que ce sera pour bientôt. Évidemment, l’homme a cherché d’abord à apprendre à greffer un cœur ou un rein plutôt qu’une pulpe dentaire.
Mais bientôt avec les cellules souche…ce sera sans doute possible!
L’argument qu’on lit sans arrêt sur internet disant qu’une dent dévitalisée est un corps mort, est faux: la dent a deux voies d’irrigation et d’innervation, la pulpe et le desmodonte. Quand la pulpe est morte, il y a encore le parodonte.
Par contre un implant n’a pas de parodonte et est vraiment un corps mort. Alors quand je lis sur internet qu’il faut extraire les dents dévitaliser pour les remplacer par des implants…les bras m’en tombent!!!
Quand aux dents dévtalisées qui donnent des cancers, comme le dit un article qui circule sur internet, cela est complètement farfelu, puisque l’étude montre que les cancéreux ont des dents dévitalisées; mais 90% de la population a des dents dévitalisées, et il faudrait comptabiliser ceux qui n’ont pas de cancer! On pourrait ainsi prouver que ceux qui ont des dents dévitalisées n’ont pas de cancer…c’est absurde!!!
Il n’en reste pas moins que les dents mal obturées sont un grand danger pour la santé.
Tout traitement endodontique doit aboutir à une obturation canalaire totale et étanche: tout manquement à cette règle amènera fatalement, tôt ou tard, à des complications locales ou à distance plus ou moins graves.
ALORS, FAUT-IL EXTRAIRE LES DENTS MAL OBTURÉES?
Ma réponse est « non », bien sûr, il ne faut pas extraire systématiquement les dents mal obturées, il faut faire reprendre les mauvais traitements endodontiques par des endodontistes qualifiés et compétents travaillant au microscope.
En cas d’échec définitif, là se posera la question de l’extraction.
J’espère cette fois ci en avoir fini avec ce sujet: je crois que tout est dit.
Si les professionnels trouvent des manques où des erreurs, je les invite vivement à mettre des commentaires rectificatifs. Comme je ne cesse de le dire, ce blog est ouvert à tous, et notre profession ne peut qu’y gagner dans l’image du public. Il faut une information claire et sincère: ceux qui ne veulent pas informer sont ceux qui ont quelque chose à cacher!…
Merci beaucoup docteur
Bonjour. Merci pour ces éclaircissements. J aurai une question, je m excuse d avance si cet espace de commentaire n’etait pas le lieu pour. Voila je viens se consulter un dentiste. Apparement javais une carrie qui touché une corne pulpaire (je presice que javais seulement une gene de temps en temps pas de douleur ). Le dentiste m’a devitalisé la dent ( sans digue autour de la dents)Je me demande si un tel acte etait vraiment necessaire. Si il y avait pas possibilité de coiffage pulpaire. Apres coup je l ai rappelé pour savoir il m’a dit que du moment que le nerf etait atteint il y avait pas le choix. Pour mon autre carrie a soigné je lui ai demandé, il m’a dit qu’on peut tenter le coiffage sil voit le nerf « par transparence » apres fraisage mais qui sil touche la corne il faudra aussi devitaliser. Je suis desolee pour ce long poste mais je suis assez inquiète (ayant tout juste 30ans je m inquiete de me retrouver avec deja 2 dents devitaliser ) merci beaucoup pour votre eventuel réponse.
Ce qu’il a dit est exact, le tout est de savoir quelle sera l’étendue de l’atteinte de la carie…peut être que avez vous trop attendu pour vous faire soigner?…Je le répète une fois de plus: il ne faut pas attendre d’avoir des caries, il faut faire une visite de contrôle chez le dentiste une fois par an et moi j’y vais tous les 6 mois bien qu’ayant 82 ans et que 3 petites caries en bouche soignées quand j’avais 15 ans!
Merci de votre réponse. Je reconnais que je n ai pas fait de suivi aussi regulier qu’il le faudrait et ca me servira de leçon dorénavant. La dent qu’il m’a devitalisé je peux comprendre que cela ai été necessaire. Cest pour la deuxieme dent a soigner que je m’interroge. Cette carie a été détecté lors du controle (je n’avais aucune gêne ni douleur) dans ce cas là meme si c’est proche d’une corne pulpaire( d apres la radio cest « proche » mais pas dedans, comme la 1ere dent qui a du etre devitalisé. ..), s’il y a pas de douleur ou autre a priori la pulpe n’est pas atteinte? Ou bien ca peut etre asymptomatique ? Et le choix de la devitalisation se determine en ouvrant? Merci encore poir vos reponses et temps
il n’y a qu’en voyant qu’on peut décider.
Bonjour Docteur,
Je vous remercie de m’avoir orienté vers ce précieux article
Comme je vous l’ai précisé précédemment jai 2 dents devitalise dont une avec dépassement de la pâte dentaire( la 37), ma question est : comment savoir si le traitement est étanche? Est ce que mon dentiste peut me le dire? Ou faut il voir un endodentite? Je précise que pour le moment je ne ressens aucune gêne ni douleur
Je vous remercie
Envoyez moi les radios,avec votre question, et je vous le dirai
Comment savoir si le traitement est complet et étanche??
Merci Docteur
Bonjour Docteur,
Je ne dispose pas de radios dommage, cependant j’aimerai avoir votre avis:
De ce que j’ai pu lire, une dent devitalise n’est jamais stérile a 100 pour cent, elle devient a court ou long terme un réservoir de bactéries anaérobie très toxique, de plus cet état ne peut se vérifier ni par la radio, ni par l’irm ou scanner. Un test qui s’appelle topas existe, ce test évalue la toxicité des dents devitalise, cela permet de voir si on peut ou pas garder la dent devitalise. Je regrette vraiment de m’avoir fait devitalis les dents, le problème est que le dentiste sur qui je suis tombé se mets a travailler sans vous dire ce qu’il fait!
De plus une de mes deux dents devitalise avant de l’être, a été soignée auparavant par un autre dentiste il y a 10 ans et elle a tenu toutes ces années! sans être devitalise!
Merci Docteur de prendre le temps d’échanger avec nous
Merci beaucoup
Une dent bien obturée par condensation de gutta n’est pas un réservoir de bactéries, et normalement, un dentiste ne dévitalise une dent que lorsqu’il n’y a plus d’autre choix, ou vous laisser avec un risque de pulpite ou de mortification qui est bien pire. Pour l’instant, il n’y a pas d’autre solution que la dévitalisation, sinon il faut extraire les dents dont la pulpe est atteinte.
Mettre un implant à la place d’une dent dévitalisée est bien pire car il n’y a pas de « soudure »biologique entre l’implant et l’os.
Bonjour Docteur,
Je suis d’accord avec vous concernant limplant,
Plutôt le bridge mais conservateur! Ce qui se fait maintenant: bridge papillon, californien, collé.. j’ai vu ça sur un site Canadien
Ma molaire la 37 a été devitalise en mars derniers, suite au dépassement de pâte jai eu des douleurs pendant un mois et puis plus rien, cette dent nest toujours pas couronné e, depuis 3 jours je ressent une légère douleurs au niveau de cette dent mais également au niveau de la mâchoire, menton, en fait les même douleurs qu’au début mais en plus léger. ces douleurs ne m’empêchent pas de dormir pour le moment. Je ne dispose pas de radio, quelles sont les causes possibles?
Je vous remercie
Une dent dévitalsisée non couronnée peut se fêler, il vaut mieux mettre une couronne provisoire
Bonjour,
Vous avez raison Docteur,
Mon dentiste n’a pas voulu couronner! Car la 37 est déviée de son axe a cause de la 36 manquante
Si c’est une fêlure, j’ai vraiment peur d’avoir un kyste
Du coup dépassement de pâte dentaire+kyste je ne sais pas comment m’en sortir??!!
Mon dentiste ma proposé un implant sur la 36 avant de couronner la 37!! Jai refusé limplant
je ne peux pas vous aider sans radio…
Bonjour Docteur,
Je viens de vous envoyer les radio de ma dent devitalisee, 10 photos au total en pièce jointe sur conseil-dentaire@orange.fr
Aidez moi svp
Je ne vous remercierai jamais assez a lheure où je vous parle jai les larmes au yeux
Pouvez vous me dire svp si il ya une fêlure?
Et surtout l’état du bout des 2 racines, une avec dépassement, l’autre a gauche de l’image me semble pas assez comblé, présence de kyste??
je n’ai pas reçu votre mail, envoyez à « dr.h@coneildentaire.com »
Message envoyé
toujours rien reçu!!
Je viens de renvoyer sur dr.h@conseildentaire.com
Je viens de renvoyer!
rien reçu
bonjour docteur
merci pour ces précieux articles de vulgarisation!
j’ai un problème – vraisemblablement de pulpite sans atteinte extérieure, c’est-à-dire qu’une de mes molaires préalablement traitée pour une carie en surface il y a des années est devenue en l’espace des 3 dernières semaines d’abord sensible au froid, puis source de douleurs intenses répétées (TRES intenses…), puis depuis deux jours ces douleurs fulgurantes ont disparu mais la dent est devenue très sensible au toucher y compris à la percussion latérale. une radio effectuée il y a 3 semaines dernière n’a absolument rien montré, ma dentiste m’avait alors remplacé l’ancien composite par un pansement temporaire qu’elle espérait voir soulager (et soigner?) la dent
elle préconisait la dernière fois que je lui ai parlé de mes douleurs une dévitalisation, j’y vais bien évidemment à reculons mais si je suis la logique de votre article j’en serais au stade symptomatique de la pulpite non réversible.. pensez-vous qu’il y a urgence à dévitaliser? la douleur est maintenant supportable dès lors que je ne touche pas la dent..
merci pour vos conseils!
Oui, il y a d’autant plus urgence que ce n’est plus une pulpite, puisque l’infection est passée hors de la dent, dans le ligament, et on dirige vers l’abcès.
bonjour Docteur,
mon petit fils a subi l’extraction des 4 dents de sagesse. au bout de 3 semaines il a une infection sur une des dents arrachees ( en bas) qui a necessite un nouveau taitement antibiotique. Sa joue a enflé et douleurs ++
Il s’agirait d’une cellulite dentaire.
Merci de m’expliquer la signification du terme. Et quel attitude prendre devant ce problème .
C’est une petite complication sans gravité qui arrive de temps en temps et que nous appelons ‘l’abcès du premier mois »cela ne nécessite rien d’autre que l’antibiothérapie.
https://conseildentaire.com/tout-savoir-sur-les-extractions-dentaires/
L’abcès du premier mois:
Il existe un type d’infection retardée, qui n’est pas une alvéolite purulente, et qui se manifeste 3 à 5 semaines après l’extraction. Faute de bibliographie (je n’ai rien trouvé sur internet), nous l’appellerons « l’abcès du premier mois ». En fait, ce n’est pas moi qui ai inventé ce nom, mon patron à l’hôpital l’appelait déjà comme cela.
Alors que la plaie semble cicatrisée et refermée, la joue se remet à enfler, et une cellulite purulente se déclare sans raison apparente. La douleur est modérée et n’a rien à voir avec celle de l’alvéolite. Souvent, lorsque je suis retourné explorer ce genre d’infection, j’y ai retrouvé des débris de fils non résorbables restés là, ou des débris de fils résorbables non résorbés. Mais pas toujours. On trouve aussi parfois des petits débris dentaires ou osseux. Il est possible que les fois où je n’ai rien vu, il y ait eu des débris alimentaires ou autres qui se soient réinclus et qui m’aient échappés. Cette explication est celle qui me parait la plus logique mais je ne peux pas la confirmer de façon certaine. Si la collection purulente est bien bien visible, il suffit de percer et de drainer, sinon une antibiothérapie est nécessaire.
Un grand merci pour votre réponse Docteur !
Bonjour Docteur.
Cas étrange, possiblement résolu, mais je me renseigne pour avoir de multiples avis . J’ai été pris d’insoutenables douleurs de l’hémiface droit sur la zone mâchoire supérieure/narine droite/ et joues. Douleurs semblable à des broiements, des arrachements, des coups de poignards, bref, douleurs épouvantables. Crise de quelques minutes (max 30) cessant ensuite. Comme la zone terriblement douloureuse et semblant amorcer la crise se situait au niveau de la gencive supérieure et de la zone dent de sagesse, mon dentiste, en urgence, a examiné ces dents, sans résultats. Les crises se sont poursuivies quelques jours sans succès des antalgiques. Aux urgences, on me fait une prise de sang ne signalant pas d’infection, on me diagnostique une possible névralgie du trijumeau et j’ai 30 ans. Vous imaginez mon inquiétude. On me prescrit du tegretol, que je ne supporte pas. 2 jours ensuite, la douleur migre et se loge de façon constante, pénible et lancinante dans l’avant dernière molaire droite. Un gros ganglion dur et douloureux pousse. Retours chez le dentiste, cette dent est en gangrène gazeuse, un abcès à la racine, pas de caries ni de traumatismes visibles (dernière radio datant de juillet). Ouverture, Drainage, nettoyage (sans anesthésie, c’était bien mort) et antibiothérapie cela semble porter lentement ces fruits. Je suis toujours dans la crainte de nouvelles crises non liées à la dent, mais pour le moment rien, je ferai quand même l’irm demandée. Alors, avez vous déjà eu vent de pareils cas, avec des douleurs terrible localisées ailleurs que sur la zone problématique, qui juste après se retrouve justement localisées, causées par des infections et nécrose ( ne répondant pas au prélèvement sanguin de surcroît)? Les douleurs peuvent-elles être aussi fortes d’ailleurs.
Mille mercis.
Oui, Vous avez eu une gangrène gazeuse qui a commencé par comprimer la branche maxillaire du trijumeau, puis s’est évacuée. Ensuite la gangrène a évolué et les gaz se sont accumulés autour de la dent, puis évacués lors de la trépanation. Ce n’est pas un cas rare: je pense que votre problème est résolu.
Bonjour Docteur, une douleur chronique sur une incisive fait que je me permet de vous poser une question … Une pulpite chronique ou a rétro se voit elle sur une radio ou un cône beam ?
L’endodotiste que j’ai consulté m’a fait les deux examens sans rien déceler mais la douleur revient, pas forte mais bien présente … Je précise que cette dent ( la 11 ) a un peu migré vers l’avant. Ceci expliquerait peut être cela ? Cette dent est vivante et n’a jamais eu de carie ni d’obturation mais j’ai une parodontite, stabilisée, et pas de poche à cet endroit au sondage ..
Merci à vous !
Si la dent a migré en avant c’est obligatoirement que quelque chose la pousse: soit La dent antagoniste, soit votre langue, soir un tic de mordillement sur vos ongle ou stylo ou votre lèvre. Les stimuli répétés peuvent être cause de pulpite chronique et de mortification pas forcément visible à la radio. il faut tester cette dent aux tests thermiques.
Merci docteur. Justement, aux test thermiques, la dents répond avec une sensibilité « légèrement diminuée » la migration serait due a ma parodontite …
Mais la dent est visiblement encore vivante
Dois je retourner voir l’endotontiste et serait i, possible que la dent me fasse mal sporadiquement a cause de la migration. ?
Merci encore
A tous hasards envoyez moi une radio panoramique récente sur « dr.h@conseildentaire.com » avec un rappel de votre question.
Bonjour, j’ai eu une dent molaire devitalisée de tous les canaux jusqu’en bas le 6 fevrier et la prémolaire d’a côté le 13 fevrier pareil tous canaux jusqu’à la racine, je n’avais pas de douleur mais pour mettre des couronnes, il fallait que çà soit bien dévitalisé. Le 17 fevrier, le dentiste a continué ses 2 dents dévitalisation et a fait des empreintes et mis des couronnes provisoires sous grosse anesthésie 4 piqures, a dit de prendre doliprane après mais une fois l’anesthésie qui n’a plus fait effet 4 heures plus tard, je me suis mise a souffrir, je me retrouve enflé de la joue et de la gencive rouge dans la nuit, je ne comprends pas ce qui se passe, je n’ai pas pu dormir, un voltarene a aidé, on est le 18 fevrier pas de dentiste dispo, demain dimanche çà sera pire, attendre lundi ?? Je ne sais pas si une infection peut déjà être là 4 heures après que l’anesthésie n’ai plus fait effet. est ce des effets de l’inflammation de son travail ? Il n’a pas dit de prendre de bain de bouche ni antibio quand j’ai quitté le cabinet. Merci de me renseigner sur les effets post operatoire d’une dévitalisation
Il s’agit probablement d’une desmodontite post endodontique () Prenez un anti inflammatoire et retournez voir votre dentiste dès que possible.
Bonjour, est ce grave ? quand je mange sur ses 2 dents, je n’ai pas tenté ni vendredi ni samedi, que de la purée, je ne peux pas manger dessus ce dimanche, j’ai du voltarene pris 2 de 50 mg vendredi, samedi et ce jour, est ce suffisant ? La rougeur de la gencive des 2 dents toujours là, la joue encore enflée et douloureuse. Par moment de la journée çà lance mais je ne sais pas si c’est la joue ou les dents traitées. J’espère que çà ne va pas tourné a l’infection car j’ai entendu dire que ce n’est pas bon les AINS dans ce cas là. Merci pour votre aide.
Je reviens vers vous le dentiste n’a pas l’air inquiet juste du codoliprane 500/30 de prescris lundi mais rien ne fait avec la douleur, il me dit de revenir jeudi pour des anti bio mais il ne parle pas d’anti inflammatoire et pourtant tout est rouge vers les dents devitalisés. Ma propre prescription de voltarene pris le week-end dernier n’a rien fait. Est ce facile de voir si c’est une desmondite ou arthrite dentaire pour un dentiste car je doute de ses capacités maintenant. Puis je vous envoyer un cliché des 2 dents traités par mail. Merci pour votre aide
envoyez moi les radios sur « dr.h@conseildentaire.com » avec un petit rappel de ce dont il s’agit.
JE VOUS ai tout envoyé a la même heure vous avez du recevoir mon mail
J’ai envoyé sur votre mail orange, trouvé sur votre site