Article remis à jour le 13/10/2018.
L’anesthésie locale a été découverte 1884 par Kôller avec l'emploi de la cocaïne sous forme d’hydrochlorate, puis plus tard de la procaïne (novocaïne). Après avoir utilisé pendant très longtemps (et encore maintenant) la Lidocaïne, plus connue sous le nom de Xylocaïne, on utilise maintenant des dérivés très peu toxiques même à fortes doses tels que la carbocaïne, la mépivacaïne ou l’articaïne.
Le produit anesthésiant a pour rôle d’inhiber la conduction nerveuse et donc de réaliser une « section » temporaire des nerfs sensitifs du territoire infiltré.
Pour que l’anesthésie locale soit efficace, il faut lui adjoindre un vasoconstricteur afin que le produit ne diffuse pas trop vite et reste concentré dans la zone où on l’a injecté. Ce vasoconstricteur a pendant très longtemps été l’adrénaline ou épinéphrine (synonyme) que l’on a ensuite abandonnée pour la noradrénaline. L’utilisation du vasoconstricteur doit être prohibée chez les patients hypertendus, les cardiaques vasculaires et les patients sous IMAO, et manipulés avec prudence chez les diabétiques mal compensés.
Matériel utilisé: on utilise des seringues à cartouches auto injectables de 2 ml à usage unique. Les cartouches s’appellent aussi des carpules. La seringue à carpule est une armature de métal à baïonnette ou à culasse basculante faite pour recevoir les cartouches d’anesthésique.

Une cartouche entamée ne doit jamais être réutilisée sur un autre patient car il y a une aspiration due à l’élasticité du bouchon-piston en caoutchouc , qui provoque une remontée du sang qui se mélange au liquide anesthésiant.
Les aiguilles jetables à usage unique sont incassables et peuvent être coudées pour piquer dans des angles difficiles; elle font généralement 0,30 mm de diamètre et 16, 21 ou 40 mm de long selon le type d’anesthésie envisagé; elles sont munies d’un triple biseau et sont siliconées pour permettre une pénétration plus facile et indolore. Les aiguilles sont bipointes: une partie servant à l’injection, l’autre à perforer la cartouche d’anesthésique.

L’anesthésique est conditionné sous forme de cartouches qui sont des tubes cylindriques de verre obturés d’un côté avec un bouchon en caoutchouc serti avec une collerette de laiton. Le bouchon de caoutchouc sera perforé par la deuxième pointe de l’aiguille. De l’autre côté avec un bouchon cylindrique de caoutchouc qui sera poussé par le piston de la seringue pour l’injection.
La cartouche doit être tiédie avant utilisation, pour diminuer la douleur à l’injection et surtout minimiser les risques d’alvéolite postopératoire.
Il faut d’abord faire faire un bain de bouche désinfectant, puis passer un antiseptique sur toute la zone qui va être piquée, ensuite frotter l’endroit du premier impact avec un coton tige imprégné d’un anesthésique de surface (« anesthésie topique »). L’injection doit être lente et sans trop forte pression. Les points d’impact suivants se font de proche en proche sur le territoire déjà anesthésié par le premier impact. En procédant de la sorte l’anesthésie est pratiquement sans douleur pour le patient.
La dose habituelle est de 2 à 3 cartouches pur une anesthésie, mais il est fréquent d’en utiliser 5. La dose maximum est de 10 cartouches soit 20 ml et ne pose aucun problème en cas de nécessité.
Technique d’anesthésie locale:
Le biseau de l’aiguille doit toujours être tournée vers l’os.
L’anesthésie locale d’une dent pour soins dentaires peut se faire uniquement par des injections para-apicales vestibulaires et palatines; dans le fond du vestibule à la hauteur des apex des dents, on injecte une demi cartouche, et ensuite en lingual l’autre moitié le plus apicalement possible.
Mais l’anesthésie para-apicale est souvent insuffisante, il faut alors compléter avec des points d’injections intra-ligamentaires, directement dans le desmodonte, intra-septaux, au travers du septum, et intra-osseux, ces trois dernières avec des aiguilles courtes de 16 mm et des seringues spéciales permettant une forte pression et une protection des cartouches qui risquent d’exploser. L’injection de l’anesthésique pour ces dernières techniques est un peu douloureuse, et il faut en informer les patients et bien leur expliquer qu’il vaut mieux accepter d’avoir mal quelques secondes pour être ensuite totalement tranquille pendant plus d’une heure.
Une nouveauté
« Des chercheurs brésiliens proposent d’appliquer sur la gencive un hydrogel, mélange de deux anesthésiants, puis d’administrer un courant électrique de très faible intensité sur cette zone afin d’accélérer le passage du produit à l’intérieur de la muqueuse. Un procédé appelé « iontophorèse », qui a donné lieu lors des tests à un effet anesthésiant 12 fois plus rapide et aussi plus durable que la classique piqûre ». Enfin débarrassés de cette fameuse piqûre!!!
L’anesthésie rétro-tubérositaire se fait comme une anesthésie locale en coudant l’aiguille à 90° et en piquant derrière la tubérosité du maxillaire supérieur. Elle donne de très bons résultats pour les dernières molaires supérieures.
L’anesthésie au trou palatin antérieur: on anesthésie le nerf naso-palatin, on pique dans la papille palatine rétro-incisive, en coudant légèrement l’aiguille et en l’enfonçant le plus loin possible; elle donne d’excellents résultats et anesthésie même le plancher des fosses nasales.
L’anesthésie au trou sous-orbitaire, au dessus de l’apex de la canine supérieure; on pique en glissant le long de l’os pour remonter plus haut vers le trou sous orbitaire qu’on a préalablement repéré au doigt. On anesthésie la canine et les deux incisives. Une anesthésie bilatérale donne une anesthésie du bloc incisivo-canin supérieur.
L’anesthésie au trou mentonnier pour le groupe incisivo-canin inférieur se fait en dessous de l’apex des prémolaires inférieures en descendant verticalement. Des injections bilatérales anesthésient incisives et canines inférieures et les prémolaires.
Pour certaines dents de la mandibule, une anesthésie régionale tronculaire à l’épine de Spyx, plus exactement au foramen mandibulaire sera nécessaire. L’anesthésie régionale sera traitée dans un autre chapitre.
Lien intéressant: ICI.
Olhar para tras e verificar que aprendemos, nos empenhamos, e que foram boas as coisas que fizemos, é uma das experiências mais gratificantes para qualquer pessoa de bem.
Imagino como se sente feliz este nosso prezado Dr Hauteville.
Conhecê-lo pessoalmente, ver que tem a simplicidade dos sábios, foi o coroamento de um ano em que muitas coisas boas nos aconteceram.
Muito obrigado, é uma honra para min ter vocé como leitor. Cordialmente.DR.AH.
Je cherchais documentation sur anesthésie locale
Félicitations je vous reviendrai
Bonjour docteur,
Je viens à vous suite à un rdv chez le dentiste hier, pour soigner un point sur l’émail situé sur la 2e prémolaire inférieure, juste entre celle-ci et la première. Je précise que la 1ere prémolaire a été recouverte il y a un mois par une couronne suite à une pulpite gangrénée et qu’elle est depuis un peu sensible, d’autant plus que le dentiste hésitait à me faire une greffe de gencive car ma gencive est très sensible et très fine.
Ainsi, pour soigner ce « point », le dentiste a commencé bien sur par anesthésier la dent, à plusieurs reprise car la sensibilité était encore présente. Par conséquent il a anesthésié également autour de ma couronne.
Pendant l’intervention je n’ai pratiquement rien senti, mais au moment où l’anesthésie a cessé de faire effet j’ai ressenti une violente douleur autour de cette zone sans réellement savoir d’où elle venait. Après avoir regardé, je vois que la gencive sous ma couronne est d’un gris très foncé notamment du côté intérieur (vers la langue), presque noir, et je remarque des saignements dont un assez vif au niveau de la racine de la canine voisine de la dent couronnée…
La douleur est passée grâce à des anti-inflammatoires mais je m’inquiète un peu quant à la nature de ces réactions… Est-ce normal ? Y a-t-il quelque chose à faire ?
Je vous remercie par avance de votre réponse…
Cordialement,
Julie M.
Pouvez vous m’envoyer une photo de votre gencive? ça ne doit pas être bien grave mais sans voir il est difficile de me faire une idée.
Bonjour Mr, je suis une étudiante en médecine dentaire en Algérie en 3ème année, on m’a donner un exposé concernant l’anesthésie en parodontologie sincèrement j’ai pas trouver de document précis pour des techniques spécifiques a la parodontologie ou les indications de chaque technique en parodontologie. si vous pouvez m’aider !
C’est pour quand votre exposé? Est-ce que ça me laisse le temps d’écrire un petit article pour vous?
je vous remercie énormément Mr pour votre aide.
bonjour
je suis déconcerté suite a la visite de mon compagnon hier chez le dentiste pour soigner une molaire du haut apres l’anesthesie mon compagnon a eu un voile devant l’oeil ce matin il est retourner en urgence voir un stomato qui lui dis que probablement sa collegue a toucher un nerf mais sa vision est toujours trouble du coté de l’anestesie il lui a prescrit des gouttes hydratante pour l oeil et un antiinflamatoire selon vous es ce normale? combien de temps gardera t il la vison trouble ? meme la pharmatienne n’avais jamais entendu cela on s inquiete enormement 🙁
merci a vous
Il s’agit sans doute du nerf sous orbitaire, il y en a pour 2 ou 3 jours ce n’est pas grave.
merci pour votre reponce
j’espere je pense que le nerf a juste ete toucher car aucune extraction n a ete fait mais es ce reellement reversible car sans sa vision c est assez difficile ….
Bonsoir,
Mon dentiste m’a fait une anesthésie très rapide qui a demandé trois tubes d’injection. Je suis responsable en partie, car je m’étais trompé d’un quart d’heure sur l’heure de rdv. Cependant, l’anesthésie a été si singulière qu’elle a duré plusieurs heures. Je m’interroge sur les risques que j’ai encourus et, conséquemment, sur le sens des responsabilités du praticien. Pourriez-vous me dire ce qu’il en est ?
Cordialement.
Harvey
Il n’y a absolument aucun risque avec les anesthésiques utilisés actuellement.
Bonjour à toutes et à tous!
Cliquez sur les pubs SVP!
C’est important pour vous et pour moi également!!!
Merci pour votre aimable attention!
Bonsoir,
Je me suis fait enlever Il y a 3 semaines, pour la 2 eme fois ( la 1er il y a un an Et demi sous anésthésie générale), l’apophyse stiloide gauche,(Syndrome d’eagle) sous anésthésie locale. Celle ci n’a pas vraiment fonctionné, puisque toutes les 10/15 min je redevais demander une dose car la douleur était insupportable!!! Sois disant l’opération devait durer 30 min. Finalment, j’ai du tenir 2h. Depuis, j’ai la langue insensible (même sensation que lorsque l’on se brule en mangeant) ainsi que la lèvre inferieure! Cela peut durer combien de temps?
De plus, j’ai très mal au niveau du conduit auditif, maux de tête et grande difficulté à bouger la machoire (ceci relève peut être plus de votre articule sur le Syndrome Mais pour une fois que j’écris, j’en profite pour le faire sur le même commentaire)
Pourriez vous me dire si tout cela est normal? Sachant que le post-opératoire d’il y a un an, c’était beaucoup mieux passé, Alors que je m’étais fait operer des deux côtés, Et cette fois d un seul.
Merci dans l’attente de votre reponse.
Julia
Si je comprend bien, c’est la deuxième fois qu’on opère ce côté là; et il est donc normal que les suites soient un peu plus lourdes.
Effectivement, c’est la 2eme fois!!
Merci pour votre réponse
Bonjour,
L’intervention concernait 3 incisives (22-21-12),la dépose d’ancien amalgame devenu terne.
Concernant l’anesthésie locale, j’ai eu une ampoule entière d’injecté au dessus de la 12 et une autre au dessus de la 12.
Aucun problème pendant l’intervention à part comme d’habitude un cœur qui palpite très fort pendant les interventions … d’où des injections sans « adrénaline » je crois car extrasystole.
Les choses se gâtent juste après l’intervention sur le trajet du retour. D’énorme douleur dans la région nasale et de la face pendant 4h (a la limite d’aller aux urgence) et s’est suivi de 4 jours de douleurs moindre dans la région des ailes nez.
Ma question est: ces douleurs viennent-elle de l’anesthésie ou bien de l’angoisse que j’éprouve pendant l’intervention ?
Cette année, j’ai eu pas mal d’intervention (extraction dentaire, pose 2 implants, reprise nettoyage racines etc) donc au moins une dizaine d’anesthésie sur 2018 (mâchoire haut), c’est peut-être de trop ?
J’ai remarqué que l’anesthésie prenait extrêmement bien chez moi, peux-t’on demander au dentiste de mettre la dose minimum ?
Merci.
Il m’est impossible de savoir ce qui vous a été fait sans radiographie post opératoire.
Le douleurs ont TRÈS peu de chances d’être due à l’anesthésie, mais plutôt de l’acte opératoire.
Deux ampoules d’anesthésique sans vasoconstricteur est déjà un minimum. Les anesthésiques actuels sont rapidement éliminés et il n’y a pas d’effet cumulatif.
Prenez un petit calmant avant vos séances de soins.
Bonjour,
J’ai eu une opération de chirurgie dentaire il y a 6 jours afin de posé deux implants simultané l’un a coté de l’autre sur une prémolaire et une molaire en haut. la prescription était 2x atarax, 2x amoxilline, 3x prednisolone le matin de l’intervention. Il y a eu besoin de faire un recomblement osseux qui s’est avéré être un sinus lift il me semble. J’ai eu une anesthésie locale que j’ai trouvé très forte, et après l’anesthésie je suis rentré chez moi en transport en commun en mode « ralenti ». Normalement la douleur survient lorsque l’anesthésiant s’estompe et il faut prendre un doliprane codéiné, là, avant opération on m’a donné deux pillule jaune et bleu en m’expliquant que ça me permettrait de ne pas avoir de douleur quand l’effet de l’anesthésie s’estompera. Donc à priori tout c’est bien passé. Mais j’ai une fatigue et des vertiges qui persistent jusqu’aujourd’hui. L’effort intellectuel au bout de 4 heures me file des vertiges, l’effort physique quant à lui me donne des vertiges au bout de 40minutes. Si je travaille sur de la bureautique y a pas de problème, je vais dormir 1h en milieu de journé pour évité les vertiges et j’ai a nouveau des vertiges que à la fin de la journée. Mais si je vais me promené à pied j’ai des vertige en moins d’une heure et faut que je me repose sinon je me sent mal. J’aime faire du sport mais là je ne vois pas trop ce que j’ai, pourtant ça fait 6 jours que j’ai eu cette anesthésie. Et c’est bien l’effet de cette anesthésie qui persiste. Après l’opération n’ayant pas eu de douleur j’ai travaillé sur de la bureautique et je me suis dit la nausée est passagère demain ça ira mieux mais non ça persiste, comme si mon métabolisme était perturbé. Est ce que vous seriez me dire ce qu’il ce passe ou me donné des conseils ? Je vous en remercie.
Normalement l’anesthésie ne donne pas de telles suite sur un tel délai. Peut être que c’est le choc opératoire puisqu’on a ouvert votre sinus. Si ça ne va pas mieux d’ici un jour ou deux retournez consulter.