Une question intéressante m’amène à écrire cet article:« contamination sida dentiste ».
Heureusement pour nous, le virus du sida est assez fragile. Il est facile à détruire par la chaleur et par les antiseptiques. Encore faut-il que les conditions d’hygiène, d’asepsie* et d’antisepsie* soient respectées .
Vous devez être vigilants et vérifier que les instruments et le matériel jetable arrivent sous sachets fermés et soient ouverts devant vous.
Quant au praticien et à son aide opératoire, ils doivent se protéger par des masques et des gants. Ils doivent surtout faire très attention à ne pas se piquer avec les aiguilles ou avec les instruments tranchants.
Théoriquement, la salive n’est pas contaminante, mais il bien rare qu’au cours d’une séance de soins, la gencive ne saigne pas, ce qui contamine fatalement la salive et l’instrumentation.
Certains de mes patients séropositifs m’ont raconté que plusieurs praticiens ont refusés de les soigner, sous prétexte « qu’ils n’étaient pas équipés pour ça ». Je trouve cette attitude absolument révoltante et indigne d’un professionnel de santé. Non seulement tous les malades ont droit à des soins, mais ce comportement incite les séropositifs à cacher leur état.
De toute façons nous pouvons être amenés à soigner des séropositifs qui l’ignorent. Nous devons donc prendre toutes les précautions avec tous les patients quels qu’ils soient, comme s’ils étaient séropositifs.
Les mêmes problèmes de contamination se posent avec les hépatites, et il se trouve que pour le virus de l’hépatite C, il faut en chaleur sèche une température de 180° pendant plus de 40 minutes, pour une sécurité absolue. Avec les autoclaves la température peut être moins élevée.
Les normes pour la non contamination dans les cabinets dentaires sont très strictes, il faut faut veiller à ce qu’elles soient appliquées. Le sont-elles dans les » bars à sourires » et les salons de piercing et de tatouage?