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Le duo praticien-assistante. Par Sonia Spelen.

L’assistance dentaire est un point essentiel de l’exercice de l’odontologie, et un bon rodage de l’équipe soignante est indispensable.

Consultante en ressources humaines, Sonia Spelen a créé la structure « Cohésion dentaire » en 2004, organisme de formation professionnelle et de développement des compétences spécialisé au milieu dentaire.
Associée à Roland Gillet, spécialiste en organisation clinique, ils accompagnent les cabinets dentaires pour optimiser leur travail d’équipe.

 

Le duo praticien assistante, comment les mécanismes du cerveau de chacun peuvent nuire à la bonne organisation du cabinet ?

L’attention principale de tous les membres d’un cabinet se porte sur les patients. Ensemble, ils favorisent une prise en charge qu’ils essaient chaque jour d’optimiser. De la qualité des soins à la qualité de la communication, tout est prévu pour que le patient trouve sécurité, sérénité et confort. Mais cela nécessite de s’adapter soi même à la fois à chaque patient et par moment aux membres de l’équipe.

Travailler dans un cabinet dentaire demande de ménager organisation, travail clinique et une bonne dose de diplomatie et de patience pour se faire aux petites habitudes de chacun.

Les praticiens sont souvent agacés par la lenteur d’un assistant ou d’une assistante, par ses incompréhensions, ou ses oublis répétitifs. Les assistant(e)s sont aussi éprouvé(e)s parfois par leurs praticiens. Par des reproches injustes ou le manque de respect d’un nouveau protocole établi ensemble. Pourtant, nous avons de nos jours, les moyens d’opérer une rééducation instantanée de certains mécanismes du cerveau humain, de façon rapide, efficace et définitive…

Cette méthode révolutionnaire est la dernière nouveauté en matière de ressources humaines et donne de nouvelles perspectives à la collaboration professionnelle.

Pour opérer cet ajustement, nul besoin de travail d’introspection ni de thérapie, un simple exercice d’ajustement du ou des mécanismes identifiés suffit. Découvrons ensemble cette nouvelle technique…

Qu’appelle-t-on mécanisme ?

Le cerveau est constitué de 3 parties : le cerveau reptilien, le cerveau limbique et le cortex cérébral. Les informations circulent entre les différents cerveaux à travers des sortes d’autoroutes. Celles-ci sélectionnent les informations qu’elles souhaitent traiter au détriment d’autres, en fonction de la  personnalité de l’individu. Par exemple, si une assistante est spécifique, elle posera plusieurs questions avant de faire une nouvelle tâche pur être sûre d’avoir tout compris; si elle trouvera les réponses par elle-même si besoin plus tard.

Les critères utilisés par le cerveau pour sélectionner les informations s’appellent les mécanismes.

Ils expliquent les compétences particulières de chacun. Les comportements, et particulièrement les aptitudes professionnelles de chaque membre du cabinet dépendent totalement des mécanismes de son cerveau.

Les mécanismes sont-ils un bienfait ou un handicap ?

Les mécanismes sont là pour nous apporter un confort de vie ou pour nous protéger. Mais ils portent leur lot de conséquences dommageables. Le lien entre le mécanisme et ses manifestations est totalement inconscient et s’opère sans que nous n’en ayons jamais conscience. Par exemple, si une assistante a le mécanisme auto suggestion d’infériorité, elle ne va en voir que le problème : cela la prive de l’admiration des autres et du courage d’entreprendre le moindre projet par elle-même. Mais cela lui permet aussi de ne pas échouer, et de rester simple et donc de ne pas attiser les jalousies.

Les inconvénients de nos mécanismes sont-ils une fatalité ?

Le travail de cohésion dentaire est d’identifier la liste des mécanismes de chacun. Puis de travailler de façon à ne garder que les avantages de ces mécanisme. Ce travail est rapide, efficace, les effets sont immédiats et les perspectives permettent une véritable optimisation du travail au cabinet.

Pourquoi travailler sur ces mécanismes?

Par exemple, pour travailler au fauteuil au même rythme même si le praticien et son assistante ont des mécanismes opposés. Ou pour développer l’aisance relationnelle d’une assistante administrative qui a sans le savoir les mécanismes dissuasion et refroidissement, c’est-à-dire qui est distante et stricte, ce qui fait fuir un grand nombre de patients. Pour gérer le mécanisme d’une praticienne souvent noyée par ses émotions. Ou pour travailler sur les mécanismes d’un praticien qui perd de plus en plus la mémoire de certains prénoms, souvenirs ou engagements pris.

Connaît-on soi-même ses mécanismes ?

Une fois informé de la liste, vous identifiez facilement ceux qui vous concernent et le fait de rendre cela conscient vous permet d’en ajuster certains. Par exemple le mécanisme qui consiste à pourvoir aux besoins des autres de façon excessive au détriment de sa propre énergie. Ou celui qui revient à se montrer chaleureux en permanence avec des fluctuations d’humeur. Les personnes concernées ont parfois tenté des années durant de gérer leur propension à l’extrême bienveillance mais la simple conscience d’un phénomène ne permet pas d’en régler l’expression définitivement.

Le conscient a ses limites et c’est là que nous intervenons, aussi vite et bien qu’une endodontie de qualité. Parce que si le traitement canalaire n’a pas de secret pour vous, ajuster vos mécanismes est à notre portée à nous.

Pour les questions, adressez les à: Sonia Spelen à  « Cohésion Dentaire » <sonia.spelen@cohesiondentaire.fr>

 

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