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Les nausées.

Comment lutter contre les nausées pendant les séances de soins au cabinet dentaire, et d’une manière générale?

La mise en condition n’est pas seulement psychique et elle ne concerne pas que le patient, le praticien doit  aussi se contrôler et  utiliser une bonne technique. Il faut faire faire des exercices respiratoires au patient, et lui apprendre à respirer exclusivement par le nez, en aucun cas par la bouche, même si sa bouche est grande ouverte. Le praticien doit lui aussi respirer calmement par le nez, sans précipitation, car les patients  sont le reflet du praticien. Pour les patients qui ont une obstruction nasale, il peut être utile de leur faire mettre 10 minutes avant, des gouttes nasales contenant un vasoconstricteur léger comme la Naphtazoline. Il est important de ne pas trop remplir le porte-empreinte pour qu’il n’y ait pas trop de débordement de produit d’empreinte vers l’arrière. Le praticien doit maintenir le porte-empreinte fermement et continuer sans arrêt à inciter le patient à respirer par le nez, toujours dans le calme. Chez les patients particulièrement prédisposés, il est préférable de prévoir une prémédication anti-nauséeuse dès la veille de la prise d’empreinte avec:
1 Antiémétiques  Métopimazine (VOGALENE®) , Métoclopramide (PRIMPERAN®), Alizapride (PRITICAN®) . Contre-indiqués chez les moins de 18 ans. Ne doivent être prescrits que de façon ponctuelle, car ont donné trop d’accidents, parfois mortels.

2 Antihistaminiques  Prométhazine (PHENERGAN®), Hydroxyzine (ATARAX®). Ce dernier a toujours eu ma préférence car c’est un excellent médicament polyvalent pour toute prémédication. Peut être prescrit chez les enfants.

Une anesthésie locale de surface du voile du palais par spray anesthésiant à la lidocaîne donne aussi d’excellents résultats.

L’anesthésie générale n’est pas possible lors de la prise d’empreintes en raison de la multiplicité  des séances séparées et des essayages, mais l’utilisation de l’analgésie par gaz de protoxyde d’azote MEOPA  peut être une alternative intéressante qu’il ne faut pas négliger d’essayer voir ICI).

Remède de grand’mère: LE GINGEMBRE. (dailymotion.com)

« Préparer une infusion au gingembre frais
Après avoir découpé des rondelles de gingembre, versez-les dans une casserole. Ajoutez de l’eau et faites bouillir le tout puis laissez infuser pendant 15 minutes. La préparation est prête : il suffit de filtrer puis de boire par petites gorgées. Attention à ne pas dépasser 10 g de gingembre frais par jour. Une femme enceinte peut boire 250 mg de gingembre séché, et ce, quatre fois par jour (c’est à dire 1 g par jour). Consultez un médecin en cas de réaction ».

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