L’accident le plus fréquent en cours d’extraction est la fracture d’une partie de la racine qui reste bloquée au fond de l’alvéole. C’est un accident bénin que le praticien peut presque toujours résoudre séance tenante en élargissant légèrement l’alvéole autour de l‘apex résiduel et insérer des instruments fins tels que le syndesmotome de Bernard à lames multiples qui permettent de le mobiliser puis de l’expulser. Mais il arrive que la racine soit coudée, ou en baïonnette, ou en »baguette de tambour« . Il faut alors faire une alvéolectomie. Si le praticien est aguerri en technique chirurgicale, il peut y procéder lui même, sinon il faut différer l’intervention et la confier à un spécialiste en chirurgie.
C’est une intervention très simple; il faut décoller un lambeau vestibulaire avec une incision le long des collets des dents distales et une incision de décharge verticale mésiale par rapport à la position de la dent:
Il est préférable de mettre une poudre antibiotique et une éponge de collagène dans l’alvéole avant de suturer le plus hermétiquement possible la plaie opératoire. Comme toujours, le patient devra garder les dents serrées sur une compresse comprimant la plaie pendant une heure et appliquer une poche glacée sur la joue, ces précautions ayant pour but de protéger le caillot sanguin en prévention d’une alvéolite post-extractionnelle.
Dans l’optique le la pose ultérieure d’un implant, on peut garder le rebord alvéolaire et faire juste un trou dans l’os pour repousser l’apex en dehors de l’alvéole. Il est préférable de faire un comblement osseux et/ou la pose d’une membrane résorbable.
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