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La bouche et la santé mentale.

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La bouche pourrait être considérée comme le reflet de la santé mentale. Mais est-ce la bouche qui agit sur le mental, ou le mental sur la bouche?

Je correspond en ce moment par mail avec un grand nombre de personnes qui ont des problèmes buccaux très difficiles à résoudre et qui virent à la dépression. Et j’apprends d’elles énormément de choses que je savais déjà, mais que je n’avais pas synthétisées de même  manière. J’écris cet article pour elles, elles se reconnaîtrons certainement, mais aussi pour les centaines d’autres personnes qui n’ont pas osé me contacter et qui trouveront peut-être ici un peu d’aide et de réconfort.

Il s’agit de névralgies, d’algies vasculaires, de névrites post-opératoires, de mycoses récidivantes, de lichens plans, de leucokératoses, de reflux gastro-oesophagiens et parfois de problèmes purement dentaires (polycaries, parodontopathies, bruxisme, , prothèses dentaires …etc…).

Bien sûr je corresponds avec ces personnes de façon individuelle, hors blog, car en médecine, la confidentialité est la base de la relation praticien-patient, mais j’écris cet article pour qu’elles sachent qu’elles  ne sont pas seules dans  la même situation, et qu’à la limite une discussion (un forum?) entres elles les aideraient énormément. Mais déjà cet article fera un lien entre elles. Rien ne les empêche d’ailleurs de poster des commentaires au bas de cette publication si elles le désirent.

Comme je l’ai déjà dit, la bouche est très investie sur le plan psychologique: mais je vais encore le redire, car depuis, j’ai encore avancé et peut être que je ne le redirais pas exactement de la même manière.
La bouche est la porte de la vie. C’est par là que la vie est entrée à la naissance: la première respiration, le premier cri et ensuite la première tétée. Pendant les premiers mois (années?) la bouche reste liée à la mère: sein, biberons, repas. Sans mère, le bébé ne survit pas, il meurt. Imaginez l’angoisse du bébé de perdre sa mère!!!
On peut donc, sans risque de dire une énormité, dire que toute la vie durant, le lien bouche-mère reste gravé dans la mémoire de l’ordinateur-cerveau et est une cible particulière pour les somatisations.

Les personnes fragiles psychologiquement vont donc vivre leur BOUCHE différemment.

Le même thème  revient toujours dans les mails que je reçois , et il y a presque la même phrase: « le médecin me dit que c’est psychologique, que je suis déprimé(e), alors même que c’est ce problème buccal qui me persécute et est la cause de ma dépression ». Ce qui veut dire, en d’autres termes qu’on ne sait plus si c’est la dépression qui est cause du problème ou si c’est le problème insoluble  qui  est cause de la dépression.

Et moi, je vais leur dire ici, maintenant: ce sont les deux! ça marche dans les deux sens!
Une personne fragile va avoir un problème, elle va le capter, se fixer dessus, l’amplifier, et le laisser envahir sa vie, jusqu’à la dépression.
Une personne non fragile va avoir le même problème, va le minimiser  une fois rassurée, va considérer que c’est transitoire et qu’un peu de temps est nécessaire, et cela désamorcera la pompe à angoisse.

Donc: comment peut-on aider ces personnes fragiles qui n’ont pas su surmonter leur problème et l’ont laissé envahir leur vie?
Je tiens à préciser que je ne parle ici que de ma propre (longue) expérience et que je n’ai reçu aucun enseignement en ce domaine.

Je vois trois manières de les aider:
Par une écoute attentive de ce qu’elles disent et il est indispensable évidemment de faire tous les examens nécessaires pour s’assurer qu’il n’existe aucune lésion ou maladie grave, afin de ne pas passer à côté d’une pathologie lourde sous prétexte « que c’est psychologique » et aussi pour  les rassurer.

En leur expliquant bien que puisqu’il n’y a pas de maladie grave, il ne doit plus y avoir d’angoisse, leur vie n’est pas en jeu! La douleur non accompagnée d’angoisse est beaucoup plus facile à supporter (voir sophrologie: ICI. et ICI). Après avoir épuisé toute la pharmacopée d’antalgiques, elles peuvent essayer d’apprivoiser la douleur, comme un fauve, et de vivre avec. De trouver des activités très prenantes (comme mon blog!), qui ne laissent plus beaucoup de place pour penser à autre chose, et de se tourner vers les autres au lieu de se regarder le nombril dans une glace…Les autres ….les autres sont là, vous pouvez les aider, ils peuvent vous aider.
Le verbe latin « relegare » a donné en français le mot « religion », qui en réalité veut dire « reliance », c’est à dire « ce qui relie les humains entre eux ».Qu’en pensez vous?…
Malheureusement, les différentes croyances religieuses ont abouti à l’aberration que sont les guerres de religions.

3°De leur prescrire temporairement pendant 6 à 12 mois des antidépresseurs non hypnotiques comme la venlafaxine (EFFEXOR®) ou l’escitalopram (SEROPLEX®), ou même de l’amitriptine (LAROXYL®) à des doses thérapeutiques et non pas à des doses légères dites « antalgiques ». Et des  vitamines B1-B6 qui ne s’appellent pas « vitamines antinévritiques » par hasard.

Je voudrais encore leur dire, à ces personnes en détresse, qu’il n’y a aucune honte à demander de l’aide. Qui n’a jamais eu besoin d’être aidé un jour ou l’autre? Pourquoi ne pas consulter un PSY? On ne sait pas si la dépression vient du problème ou si le problème vient de la dépression, mais de toutes façons, dans les deux cas cela peut les aider.

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Albert HAUTEVILLE Né le 17 Octobre 1935 au Caire en Egypte. - 1949/1955 Etudes de la 4ième à la terminale au LYCEE BUFFON PARIS. - Baccalauréat 1ière Série Moderne M’. - Terminale Sciences Expérimentales. - 1955 PCB 4Certificats : Physique, Chimie, Biologie animale et Biologie végétale. - 1960 DIPLOME CHIRURGIEN DENTISTE Faculté de médecine de Paris + cursus libre Externat Médecine 2 ans. - 1960 à 1962 Service militaire : Ecole d’Officiers de Reserve et Exercice professionnel hospitalier (Hôpital Hyacinthe Vincent à Dijon) - 1960 Exercice privé à Dugny - 1964 à 1981 Exercice privé à Tremblay en France - 1966 à 1973 Attaché de consultation Hôpital Ste. Anne à Paris - 1966 à 1976 Formation en Sophrologie - 1967 Diplôme Implants Aiguilles - 1969 Certificat d’Enseignement Supérieur en Parodontologie - 1973 Création d’un Service de Parodontologie à l’Institut Eastman à Paris - 1973 à 1983 Formation en Occlusodontie en particulier avec les professeurs JANKELSON et RAMFJORD - 1974 Doctorat en Chirurgie Dentaire - 1974 Doctorat en Sciences Odontologiques - 1975 Nommé Expert auprès de la Sécurité Sociale - 1976 à 1984 Assistant à la Faculté de Paris V René Descartes Odontologiste Assistant des Hôpitaux de Paris - 1976 Chargé de cours au Diplôme Universitaire d’Implantologie Paris V - 1978 Diplôme Universitaire en Chirurgie Buccale Paris V - 1979 Diplôme d’Etudes et de Recherches en Odontologie, Paris V - 1981 Exercice en Cabinet privé à Paris 17ième - 1983 Publication du livre Manuel de Chirurgie Buccale Ed. Prélat - 1994 Exercice en Cabinet privé à Paris 8ième - 1996 Diplôme Universitaire Parodontologie Paris VII - 2001 Départ à la retraite - 2011 Création du blog Conseil Dentaire Dr. Hauteville 5.000 pages lues par jour avec un maximum à 7.000 Publication du Dictionnaire Lexique Dentaire Illustré Publication de Petit Atlas d’Anatomie Dentaire Publication du Petit Atlas de Dermatologie Buccale - 2019 Auteur du Etude sur la vie du Prophète Moïse intitulée Moïse et Toutankhamon. A fait 18 ans de psychanalyse personnelle et des formations en hypnose, sophrologie, training autogène, Gestalt-thérapie, bio-energie, sexologie, et dynamique de groupe. Son fils Jean Philippe Hauteville, Prothésiste Conseil, apporte sa collaboration à la réalisation de ce blog, au niveau de tout ce qui concerne la prothèse dentaire. Le Dr. Hauteville, retraité depuis 2001 souhaite mettre ses connaissances et son expérience à la disposition de tous ceux qui le désirent, professionnels ou grand public, et répondre aux questions que voudront poser les lecteurs directement sur le blog. Publier des articles, regroupant les réponses aux interrogations des patients durant 40 ans, et des cours pour les étudiants en odontologie rendus accessibles à tous.

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  1. Merci Monsieur Hauteville pour cette article ,vous etes mon hero je vous lis regulierement et sa m aide bcp , j ai le sentiment que vous apprenez de plue en plus la psychologie des personnes , en effet ce ne sont pas que des dents mais des êtres humains qui ont mal , et peur .
    Je pense que les dentistes en général devraient également se former en psychologie et psychiatrie . Car les dents ca va un moment mais sa peux provoquer de belle séquelles mentale .Aujourd8 je me brosse les dents  » 18fois » par jours car j ‘angoisse, car ne suis pas tranquille . Bref continuez , sa m a apaise énormément .

  2. bonsoir ,
    voilà j’ai 55 ans
    mon problème : mes dents se déchaussent avec perte osseuses surtout les deux incisives de devant
    sur la mâchoire supérieure il me reste 10 dents les 4 incisives les 2 canines les 2 prémolaires et 2 molaires mon dentiste actuel me soigne comme ça il dit il faut laisser faire la nature vos dents vont tomber

    actuellement j’ai des appareils partiel amovible avec crochet pour combler les dents manquantes
    donc je suis allez voir deux autres dentiste en l’espace d’une semaine le 1er me dit qu il faut enlever 4 dents en haut et me dit de revenir pour évaluer le diagnostic cette après midei
    j’y retourne et là il me dit qu’il faut enlever toutes les dents supérieurs mettre des implants (4 piliers en titane avec 14 couronnes posées dessus !!!!!!! et que pour le bas il faut enlever une prémolaire et combler les dents manquantes 7 4 à gauche et 3 à droite par des implants

    coût de l’opération 20 000 € sans compter l’appareil transitoire 700 € et les radios en 3D ……….150 € non remboursées

    il est contre les dentiers entier car pas esthétique
    je ne sais plus quoi faire : écouter mon dentiste actuel et laisser faire les chose ou aller en Hongrie payer des soins moins chers ou aller chez un des dentistes qui veulent me mettre des implants je précise que je ne possède pas 20 000 € je voulais aussi signaler que j’ai de ostéoporose mais ces deux dentistes mon dit que ce n’était pas grave

    aidez moi SVP je pense que vous aidez les gens à y voir plus clair et j’ai besoins de conseils
    merci

    • Entre votre dentiste qui ne veut rien faire et un qui vous demande 20.000 € je pense que vous devriez pouvoir en trouver un raisonnable qui « ne laisse pas faire la nature » et qui vous demande un prix abordable. Envoyez moi votre radio panoramique pour que je puisse vous conseiller sur « conseil-dentaire@orange.fr ».

  3. Bonjour docteur,
    C’est au sujet du « capital os ». J’ai 60 ans et une parodontose sévère ainsi que deux prothèses partielles. Mon dentiste me montre les radios qu’il fait et je constate que je vais devoir sacrifier encore une ou deux incisives inférieures car vraiment elles ne tiennent plus à grand-chose et l’une d’entre elles est assez mobile et parfois douloureuse.
    L’argument du praticien est, que si ces dents sont conservées, elles sont un foyer infectieux et que l’os en pâtit et se rétracte toujours plus pour cette raison. Il me propose donc de retirer ces dents et de rajouter leur « copie » à ma prothèse inférieure.
    Ce qui me trouble, c’est que je lis (ici et là) qu’une dent une fois retirée, la perte osseuse continue malgré tout.
    Je me dis alors que si une dent est très mobile et problématique, la retirer fait sens, mais que c’est plus difficile à décider pour le patient si elle n’est qu’un peu mobile et ne pose pas de problème infectieux particulier.
    Je suis un passionné de médecine, J’ai peut-être même eu cette vocation jadis…Mais, étant trop faible en maths et an physique, je me suis appliqué le « principe de Peter » et me suis engagé dans une forme de soins « non médicale »: l’éducation. En vous lisant, je me demande si vous n’avez pas suivi la démarche inverse. Cette idée, sans doute illusoire et quelque peu stupide, me plait et m’inspire un vif sentiment de sympathie à votre égard, ainsi de profondes réflexions sur l’acte de donner. Sous une forme ou une autre.

    Merci d’avance, en tous cas, si vous trouver le temps d’éclairer un peu ma lanterne.

    Rex

    • Envoyez moi une radio paonoramique de vos dents pour que je puisse faire une vraie évaluation de l’état de vos dents et de votre avenir dentaire. On ne donne jamais qu’à soi même: ce que je donne, en réalité je le reçois, car je vis ma retraite sereinement.
      Il est toujours temps de vous consacrer à votre hobby médical: internet vous ouvre une voie royale!

      • C’est vraiment gentil de votre part de réagir aussi vite. Malheureusement, c’est délicat de demander mes radios, en effet, j’habite seulement à une petite heure de la frontière hongroise, cela sera donc probablement mal interprété par mon praticien.
        Cependant mon impression est qu’on arrache assez facilement ici. Cela fait penser un peu à de la démolition contrôlée.
        D’un certain point de vue c’est justifié, il y a des dents très abîmées qui sont des foyers à abcès. L’idée aussi, résumée de façon simplifiée voire simpliste, est que les dents cariées « contaminent » les autres, c’est du moins le message qu’on fait passer au patient.
        Pour la mobilité des dents, et c’était la question de mon précédent message, lorsque la
        « mobilité 3, mobilité latérale visible à l’oeil et supérieure à 1 mm» selon votre échelle, il me semble qu’on peut commencer à spéculer sur des extractions préventives dans le cadre d’une « stratégie» globale d’assainissement, paro. ou/et prothétique. C’est du moins ce que je comprends…
        Toutefois lorsque la mobilité est de 1, et que une/des dents reste fonctionnelles, l’arrachage préventif, même dans le cadre d’un projet prothétique plus général doit vraiment laisser espérer un progrès sérieux de la santé de la bouche pour être décidé. Ce serait ma conclusion pour l’instant.

        • En ce qui me concerne je suis suis tout à fait contre « l’arrachage » préventif: pour moi, il n’y a qu’une seule prévention, « L’HYGIENE » obsessionnelle! Voir ICI et ICI.

          • Vos explications sur le „brossage de dents“ sont pédagogiquement excellentes – comme quoi on apprend à tout âge- j’en avais déjà pris connaissance attentivement et avec le plus grand intérêt avant que vous me passiez les liens internes.
            Malheureusement, cette histoire de plaque ne m’a été connue qu’il y a 30 ou 35 ans. J’ai tout de suite senti que c’était important mais le détartrage n’était pas encore pratique courante et on ne faisait pas trop attention à ce que faisait le thérapeute quand on y allait.
            On allait « chez le dentiste »e quand on avait mal, on payait, puis on l’oubliait. Les conseils faisaient l’effet de bonnes paroles, qu’on écoutait volontiers mais sans en saisir vraiment l’importance, notamment au niveau de la discipline exigée, qui paraissait, comme vous dites si justement, quelque peu compulsive .
            Si je me souviens bien, à Paris dans les années 75-80 on parlait surtout de gingivite et je voyais que certaines personnes de mon entourage un peu plus âgées avaient des signes de rétraction gingivale au niveau des incisives inférieure, ce qui est assez commun, et on pensait simplement que ce n’était pas très joli, voire embêtant.
            Un brossage systématique était vu comme un acte un peu narcissique, pas très masculin, une sorte de rituel d’origine commercial. La culture classique faisait ses ravages. On n’imaginait pas Louis XIV en train de se brosser les dents trop fois par jour, alors qu’il en avait de fort mauvaises, parait-il. Des péchés d’hygiène buccales ont fait progressivement leur apparition. Le brossage et l’usage des brossettes interdentaires sont devenus des « pater et des ave » d’un autre genre. La parole est un peu passée derriére la bouche qui la prononce. Le fameux « look » si précieux en politique.
            On pensait donc surtout trop à ne pas gâter son charme par une mauvaise haleine.
            Tout à bien changé et pour cause…

          • Il n’est jamais trop tard, vous pouvez peut être encore sauver des dents qui serviront de piliers pour des prothèses.

  4. Bonjour,

    J’ai fait plusieurs abcès sur une dent en bas a droit. Mon dentiste m’a envoyé chez un stomato qui m’a fait un scanner et a vu un kyste. Il a entrepris un traitement de racine qui vire au cauchemar Le lundi de la semaine dernière.

    Je suis allergique à la pénicilline donc j’ai eu du byrodogil qu’il n’a rien fait. Je suis passé à la pyostacine mercredi de la demain derniere, malgré ça douleur le vendredi il me revoit et me draine l’abcès qui avait suppuré sans gonflement. Mais le samedi matin, réaction au toprec (malaise, frissons, nausées) mon généraliste me dit que c’est mon tube digestif qui ne le tolère pas. Je ne supporte pas la morphine et ses dérivés.

    Il me revoit hier me dit que l’infection diminue (presque plus de pus) mais maintenant c’est la pyostacine que je ne supporte pas, je me suis levée avec la nausée, fatigue, froid (je n’ai pas de fièvre, j’ai 36,5).

    J’ai rendez vous jeudi pour qu’il descende à nouveau dans la racine et j’ai une peur bleue une nouvelle flambée. Pensez vous qu’il y est un risque infectieux ? Il me dit qu’il ne sait pas si la pyostacine suffira pour jeudi mais que prendre d’autre ? Ne faudrait-il pas enlever la
    dent ?
    Merci de votre aide, je suis à bout et déprimer.

    • Pour que je puisse vous aider vraiment, il faut m’envoyer des radios récentes, sur « conseil-dentaire@orange.fr ». Les radiographies numérisées peuvent être copiées sur clef USB et envoyées directement .Les radiographies et scanners sur support argentique, doivent être photographiées au plus près possible, en les fixant sur une vitre bien éclairée, et en interposant un papier calque derrière: orientées de telle sorte que l’écriture soit à l’endroit, horizontales D ou R à gauche, G ou L à droite et envoyées en format jpg en pièces jointes. Renvoyez vos questions en même temps pour que je sache de quoi il s’agit.

  5. bonjour

    un blanchiment peut il être envisagé malgré un dechaussement?
    J’ai une parodontite stable et surveillée annuellement
    Merci

  6. Je vous remercie de votre réponse, mais Est-ce dangereux? où Est-ce possible si j’assume la sensibilité?
    Merci beaucoup

    • je préfère que vous m’envoyiez une photo de vos gencives avant de vous répondre, sur « DR.H@conseildentaire.com » en JPG pièce jointe avec votre question pour que je puisse me souvenir de quoi il s’agit..

  7. Bonjour,
    Suite à mon dernier soin dentaire, je me sens « chimiquement déprimée » de façon impressionnante (je ne sais pas comment dire autrement, sur le coup j’étais contente du soin, mais j’ai un mal être profond que je n’explique pas par une pensée ou une déprime psychologique.
    Au bout de 2 mois, ça commence par contre à m’affecter.
    5 dents ont été creusées profondément sans que j’en sois avertie (on ne devait en soigner qu’une seule) et surtout alors que je n’avais pas de douleurs ni aucun signe (et rien à la radio). Tandis que depuis 2 mois j’ai mal sans cesse à ses dents (appui, froid, etc, seul le repos est ok). Donc c’était ma première piste, mais ça me semble léger, j’ai déjà eu des douleurs persistantes après les soins et je sais que je finis par m’habituer.
    Je me suis quand même demandée si, psychologiquement, je ne vivais pas mal cette « amputation » (car là on est en limite à dévitaliser).

    Mais surtout, ce que j’ai mal vécu c’est qu’à la fin, au lieu de meuler les soins pour ajuster, le dentiste m’a meulé les dents saines en face, là encore sans rien me dire (quand je lui ai dit « je trouve le contact encore un peu fort », je ne m’attendais pas à ça !) Depuis, non seulement ces dents saines me font mal également (les 5 d’en face donc), mais en plus je me sens en sous-occlusion permanente, mes molaires ne se touchent plus, je ferme sur les incisives et ma machoire a constamment envie de pouvoir se fermer plus pour aller chercher le contact, mais ne repose sur…. rien.
    J’ai attendu en me disant que je m’y habituerai, mais au bout de 2 mois, je commence au contraire à avoir des gros soucis de mahcoire (qui craque, bloque, que je ne peuex plusouvrir/fermer normalement), des douleurs aux cervicales et aux articultaiotion, et un souci pour saliver (je sais pas comment dire, je n’arrive plus à faire cirucler ma salive normalement).
    Est-ce la cause de ma dépression ? une sous-occulsion peut-etre faire ça ? ou bien est-ce que c parceque ça a été fait sans me prévenir, sans mon avis, et que je doit travailler là dessus ?
    Peut-on corriger ce meulage des dents pour que je retrouve une occlusion normale sans trop abimer les dents ? (là, je viens aujourd’hui de casser une molaire de l’autre côté, la dernière qui du coup récupérait toute la pression quand je voulais soulager les incisives…. maintenant, je n’ai plus de pression ni d’un côté ni de l’autre, et quelque part ça a débloqué ma machoire, mais bon, il va bien falloir que je reconstitue cette dent et j’ai aussi fendu mes 2 incisives… preuves qu’elles n’aiment pas non plus.

    Là, ma crainte c’est d’aggraver les choses en consultant n’importe comment par angoisse. Je vois bientôt le dentiste pour ma dent cassée (en espèrant que ça tienne comme ça une semaine), mais je ne pense pas que j’aurai le temps, en plus d’aborder tout cela avec lui.

    Cordialement

    • Manifestement vous n’être bien ni avec votre bouche, ni avec votre dentiste: vous n’avez plus confiance en lui, il vaut mieux en changer.

  8. je me tourne vers vous en désespoir de cause, 2 dentistes sur Tours en holistique, un est très malade: plus de rendez-vous, l’autre le Dr Adad pour ne pas le citer, refuse de me donner un rendez-vous parce qu’il partage le même cabinet d’une dentiste qui me soignait qu’avec des métaux en bouche et que je ne souhaitais plus ces soins. Donc, me voici avec plusieurs dents manquantes d’un coté et de l’autre un bridge tremblant, pas très réjouissant, en plus des douleurs. je ne sais plus vers qui me tourner, tous les dentistes que j’ai pu voir refuse le fait que je réagisse aux métaux, aucune communication possible.
    si seulement vous pouviez m’aider , je vous en serais reconnaissante. MERCI

  9. Bonjour Docteur,

    Je découvre à l’instant votre blog grâce auquel les personnes désespérées comme moi peuvent retrouver l’espoir. Oui quelle aide précieuse de pouvoir se confier. Les témoignages émouvants des participants m’interpellent, vos conseils précis et bienveillants me galvanisent pour passer à l’action. Je vous suis très reconnaissante d’apporter, en ce qui me concerne pour la première fois, un éclairage sur comment la « peur du dentiste est en réalité un symptôme grave de dépression ». En y reflechissant; la somatisation de mon mal-être, engendrée par une situation familiale chaotique, une mère absente, a débuté vers l’âge de 10 ou 11 ans. Lors d’une consultation, le praticien m’a fortement réprimandée car j’avais oublié de nettoyer mon appareil orthodontique. Cet épisode somme toute banal a cependant fait résonner un sentiment de honte et de dégout de moi-même. Ce fut le déclencheur de ma phobie du dentiste : les lieux très propres me renvoyaient une image de moi sale et répugnante. J’ai réussi à juguler mes angoisses au fil du temps mais elles reprennent le dessus dernièrement. Je me sens en danger et au bord du précipice.

    J’ai 55 ans aujourd’hui, cela fait plus de 18 ans que je n’ai plus eu de soins car la dernière intervention a été bâclée et je n’ai pu me résoudre à me faire soigner par la suite. Bilan : il me manque plusieurs dents, une incisive de chaque côté de la mâchoire supérieure et une dizaine pour la mâchoire inferieure. Sur le côté gauche en bas, 5 dents en moins, le reliquat d’un bridge qui tient par une visse et une couche épaisse de tartre. Une horreur et je frémis à l’idée que cet assemblage s’écroule car il permet tout juste de faire illusion quand je parle. A droite, un morceau de prothèse dentaire comble l’espace de 4 dents manquantes.

    Je suis depuis quelques semaines à la recherche d’un emploi. Mes économies fondent a vue d’œil mais j’hésite entre continuer à postuler ou faire le maximum de soins le plus rapidement possible. Précédemment, je travaillais comme assistante administrative sur un contrat en intérim et je bénéficie pour une période de 5 mois de la mutuelle de mon ex-employeur. J’habite à Lyon cependant j’aimerais faire un premier diagnostic avec le service de stomatologie de l’hôpital Ste-Anne. Et même faire tous les soins de stomatologie avec ce service car cela me rassure. Je l’envisage car j’ai de la famille en region parisienne et je pourrais etre hebergee:

    Pour information, j’ai pris des photos de mes dents avec mon portable. Est-ce utile pour une opinion sommaire du type de prothèse qui pourrait me convenir / duree des soins en amont d’un rendez-vous? Si oui, me permettez-vous de vous les transmettre via votre adresse mail.

    Je vous remercie beaucoup pour votre attention et vous adresse mes sincères salutations.

    • Oui, envoyez moi vos photos sur « dr.h@conseildentaire.com »et je vous indiquerez comment faire. Utilisez bien la même identité s’il vous plait pour que je puisse m’y retrouver.

  10. Bonjour docteur je me retrouve dans cette situation déprimée a ne plus saccepter a ne plus sortir ni parler je qui fatiguer de tou je qui actuellement sans emploi et voilà je constate par moi même et par des recherche internet que j’ai un parondontie severe voir même généraliser mais voila j’ai peur daller voir le dentiste qu’il soi dégoûtée ou voir même qu’il me dise qu’il ne peu rien faire pour moi et que c’est trop tard pour pouvoir soigner tout sa et je pense qu’il a raison car je le vois bien sur moi même qu’il NY a rien a faire et que c’est tro tard et de plus je qui sans emploi donc pas d’argent pour finacer se que je veut et sa me bloke bocoup en particulier daller voir le dentiste et ne pas pouvoir payer les frais qu’il me demande je ne c’est plus quoi faire cet une obsession j’y pense jour et nuit je les touche tout le temps et je qui stresser tout les jour de ne pas pouvoir faire quelque chose pour que sa s’améliore et c’est un enfer dans ma vie de tout les jour je ne ces plus quoi faire jai 26 ans et pas d’emploi et la securiter social ne rembourse pas la parondontie aider moi a trouve une solution

    • Comme je l’ai déjà dit, vouloir s’occuper de ses dents est le signe que vous souhaitez sortir de votre dépression: vous avez donc déjà fait le premier pas. Personne ne vous jugera, si vous tombez sur un praticien qui vous reçois mal, dites vous bien qu’il est bien plus malheureux que vous car il fait toute la journée un métier qu’il n’aime pas. Adressez vous dans centre de soin d’un CHU, par exemple à Paris Au 5 rue Garancière il y en a un.
      lisez: https://conseildentaire.com/2014/03/22/les-dents-du-desespoir-et-la-peur-du-dentiste/
      si vous voulez être prise en charge sous anesthésie générale adressez vous à l’Hôpital Ste. Anne 1 rue Cabanis à Paris. vous pourrez me recontacter quand vous voudrez si vous avez besoin de conseils.

  11. Bonsoir,
    Je découvre votre site et vous en remercie. Le simple fait que vous preniez du temps pour répondre et pour essayer de trouver des solutions aux problèmes de toutes ces personnes est réconfortant.
    Dans 6 jours ça fera un an que je souffre d’une luxation irreductible des 2 menisques de la mâchoire. Mon principal « prescripteur et conseil médical » durant cette année à malheureusement ou heureusement été « google ». J’ai passé 2 mois bouche complètement fermée 3 mois à mixer tout aliment et aujourd’hui j’ai retrouvé une ouverture maximale de 2,4cm pas suffisant mais assez pour me nourrir. Les douleurs sont chroniques parfois aiguës et bien sûr tout ceci à un impact sur le moral. Je me suis débrouillée seule pour trouver les professionnels médicaux qui pourraient m’aider (stomatologue, chirurgien maxilo facial, centre anti douleur….) car totalement « lâchée » pat les autres: médecin généraliste, dentiste….
    Alors tout ce blabla pour vous remercier de faire plus que ce que votre profession exige.
    Bon courage à tous.

  12. Bonjour,
    Je découvre votre blog car je recherche des infos concernant des problèmes de bouche que rencontre mon mari depuis 6 mois environ (filaments qui se collent au palais et sur les dents) avec des mouvements incessants langue et bouche pour essayer d’enlever ces filaments. Il a consulté plusieurs stomatologues, il a pris des anti fongiques, des antibiotiques, bains de bouche etIl prends du Laroxyl depuis 3 jours.
    C’est devenu insupportable au fil du temps.
    Il ne sais plus quoi faire et les médecins ne lui donnent pas beaucoup d’explications a ce sujet
    Pouvez vous nous éclairer sur cette pathologie ?
    Merci par avance

    • Sa salive est sans doute trop épaisse: il faut la fluidifier. Faites lui prendre de SULFARLEM S 25 3 par jour (ça active un peu les intestins).

  13. Bonjour docteur,
    Mon dentiste me dit de prendre des vitamines B1 B6 B12 pour neuropathie de la machoire ce n’est pas dentaire mais comme dans toutes glandes salivaires c’est bien innervés. J’ai une inflammation chronique, ganglions et gonflements : Goujerot Sjogren, j’ai des brulures de toutes les muqueuses aussi c’est pire que la secheresse en somme. Mon dentiste ne m’a pas dit quelle dosage. Exemple la Bevitine B1 fait 250 mg rien a voir avec un complément alimentaire multivitaminés qui lui fait à peine 2 mg. Bécilan B6 250 mg aussi, faut il le prendre entier ou le couper ? En 1 fois ou le fractionner par jour. Princi-B est couplé lui. La B12 en ampoule fait 1000 en gélule 250mg. Doit je faire des cures ou prendre çà tous les jours. Mon généraliste n’est pas explicite non plus. Il n’a pas l’air de savoir. Merci pour votre aide.

    • La B 12 ne sert pas à grand chose, prenez de la B1 B6 Bayer, 1 matin et 1 le soir pendant 2 à 3 semaines. Si vous avez des brûlure en bouche, la cause la plus fréquente est le RGO (reflux Gastro Œsophagien). Demandez à votre médecin de vous prescrire un IPP pendant 1 ou 2 mois pour voir s’il y a une amélioration.

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